Les communes de mon canton : 3. Bossey


 L’histoire de Bossey est liée à celle de Jean-Jacques Rousseau qui y a suivi une partie de sa scolarité.

La petite commune de Bossey s’étend du piémont du Salève dominant les marais de Troinex jusqu'au sommet du mont à une altitude de 1 251 mètres. Le cœur historique du chef-lieu regroupe quelques maisons anciennes autour de la mairie école, l’église au pied de laquelle on peut admirer la statue de Jean-Jacques Rousseau, érigée en 2013.

Remodelé entre 2009 et 2011, le chef-lieu s’anime désormais autour d’une place avec des commerces, un restaurant, « le bistrot de Bossey » et un centre de bien être. C’est également à Bossey que l’on trouve l’ancienne ferme de l’hôpital de Genève, devenue restaurant gastronomique étoilé tenu par le Chef Jean-Jacques Noguier.

Bossey est le point de départ du vertigineux sentier de la Grande Gorge, établi en 1854 par une association préfigurant le Club Alpin Suisse, conduisant à l’Observatoire au sommet du Salève. À Crevin, s’élève le «château de Crevin » devenu Club House du golf de Bossey, réputé pour sa qualité et sa technicité, mais aussi ses superbes vues sur Genève et le lac Léman.

Le Golf de Bossey
Dans la « grande Zone Franche » créée en 1860, Bossey fut longtemps un village viticole et maraîcher, vivant de la production de vin, lait et légumes dont la majeure partie était destinée au canton de Genève. La production du réputé vin de Bossey remontait au Moyen Âge. Citée dans un document des comtes de Genève datant de 1178, elle s'étendait sur une surface de près de 100 hectares, sur les 143 que compte la commune, bénéficiant d’une belle position ensoleillée sur les coteaux dominant le bassin lémanique. Le vignoble a ensuite disparu avec l'arrivée du phylloxera, puis de la première guerre mondiale.




Au début du XXème siècle les Bossatis s’orientent vers le maraîchage et cultivent les marais frontaliers qui ont été mis en valeur par la Suisse par des opérations de drainage et de remembrement parcellaire. Aujourd’hui, tunnels et serres recouvrent ces anciens marais, abritant horticulture et culture de légumes à l’abri des intempéries.

Le saviez-vous ? 
Geneviève de Gaulle, née en 1920 dans le Gard, nièce du Général, est une femme au destin d’exception. Résistante, elle a survécu à la déportation avant de consacrer sa vie à la lutte contre l’exclusion et la pauvreté. Mariée à Bernard Anthonioz, résistant savoyard, éditeur, ami d'Aragon et proche d'André Malraux, le 28 mai 1946 à Bossey, elle y fut enterrée à sa mort en 2002. En 2015, sur décision du Président de la République, ses cendres seront transférées au Panthéon.


En BREF
Nom des habitants : Bossatis et Bossaties
Population en 1999 : 545 – en 2012 : 778
Emplois sur la commune : 186
Nombre de travailleurs frontaliers : 334
Nombre de demandeurs d’emplois : 15
Revenu brut médian par UC : 34 897 – moyenne département : 22 753
Maire : Jean-Luc PECORINI
Délégués communautaires : Jean-Luc PECORINI, Jacques BONAGURO
Site internet : bossey74.fr

Un bon resto Italien à Genève ?



Il Colosseo - restaurant italien - Genève

C'est bientôt le week-end, alors je vous emmène faire un petit tour dans l'une de mes adresses favorites à Genève, un vrai restaurant italien, tenus par un adorable couple, Vicenzo et sa femme Carmelina.


Ils ne sont pas originaires de Rome comme le nom "Il Colosseo" pourrait le faire penser, mais du sud de l'Italie, du côté de Napoli. Collectionneur d'un Vespa vintage orange, d'une Fiat 500 rouge d'époque qu'il gare souvent devant son restaurant, amoureux des équipes de foot et des bonnes choses de son pays, Vincenzo a su créer une ambiance qui plonge d'emblée dans la chaleureuse hospitalité italienne.




Le midi un généreux plat du jour fait maison régale les habitués des lieux, et le soir, de grandes tablées dégustent pizzas au feu de bois, pasta al dente et exquis tiramisu.

Une belle carte de vin que l'on peut acheter dans l'Oenoteca attenante 
Pour moi, Il Colosseo fait l'une des meilleures pizzas, voir la meilleure pizza que je n'ai jamais mangé, avec une pâte moelleuse et cuite à point, richement garnie. Je choisi en général la carpaccio, car je lui trouve un parfait équilibre entre viande de boeuf finement tranchée, fraicheur de la roquette et goût des copeaux de parmeggiano.


La pizza carpaccio, une création originale 
En dessert, ne passez pas à côté du fameux tiramisu




Restaurant Il Colosseo & Enoteca Del Colosseo 
Boulevard de St-Georges 46 · 1205 Genève/GE
Tel. 022 320 39 63.


Les communes de mon canton : 2. Beaumont

Une statue de pèlerin (reconnaissable à sa coquille St Jacques) est installée sur le parvis de l’église
St Etienne de Beaumont afin de rappeler l’existence du chemin de pèlerinage.


Au pied du Salève, Beaumont est une commune au charme rural avec une forêt et des espaces naturels préservés sur plus d’un tiers de son territoire. Elle est divisée en deux parties distinctes, séparées par la route nationale qui lui a donné sa vocation de lieu de passage, ancienne étape sur la route des diligences Annecy-Genève, et permit son développement.
Le "Haut", situé sur les premières pentes du Salève correspond au coeur et chef-lieu historique de la commune avec l'église et le cimetière, l’ancienne mairie et l’ancienne école et tous les hameaux et lieux-dits environnants, Jussy, Le Fond de Beaumont, etc... Le "Bas", constitué du hameau Le Châble, plus étendu et plus peuplé, est devenu un véritable bourg et le chef-lieu en concentrant le groupe scolaire et la Mairie, la Poste et les commerces et services de proximité et des zones d’activités artisanales.
Montagne emblématique de Beaumont, le Salève propose des panoramas exceptionnels sur Genève, le Jura, les Alpes, le mont Blanc et les lacs d’Annecy et du Léman. Point de départ de nombreuses promenades, des alpages de La Thuile jusqu’au point culminant du Salève, Le Grand Piton et sa célèbre tour Bastian à 1 379 m d’altitude.

Vue du Châble en descendant de Beaumont.

Dès le XIXeme siècle Beaumont a connu une vocation manufacturière, tout d’abord avec une bonneterie créée par Léon Tapponnier, puis Paul Rau qui fit construire une usine qui fonctionna de 1910 à 1933. Le bâtiment a plus tard été repris par la société Alsacienne d’Aluminium suite à une délocalisation de son siège de Sélestat en raison de la seconde guerre mondiale.
L’Alsacienne a fait les beaux jours de Beaumont durant les trente Glorieuses employant jusqu’à 200 ouvriers, avant de cesser son activité au début des années 2000. Rachetée par la communauté de communes du Genevois, elle a été transformée en 2005 en un Village d’entreprises de 1 600 m2, occupé aujourd’hui par huit entreprises. A Beaumont, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », puisque le développement durable est l’un des crédos de la commune depuis de longues années.
Une ligne de bus M régulière reliant Beaumont à Saint-Julien en Genevois et Genève sera ouverte au mois de juin 2014.

Le saviez-vous ? 
La commune est située sur l’un des chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle. Venant de Genève et poursuivant leur route en direction du Puy en Velay, via Beaumont, la Chartreuse de Pomier puis le mont-Sion, de nombreux pèlerins la traversent chaque année et font une halte dans l’ancienne fromagerie devenue gîte d’accueil jacquaire.


En BREF
Nom des habitants : Beaumontois et Beaumontoises
Population en 1999 : 1 293 – en 2012 : 2 227
Emplois sur la commune : 272
Nombre de travailleurs frontaliers : 916
Nombre de demandeurs d’emplois : 60
Revenu brut médian par UC : 34 917 – moyenne département : 22 753
Maire : Christian ETCHART
Délégués communautaires : Christian ETCHART, Cécile DUPREZ, Jean-Luc BOCQUET
Site internet : www.beaumont74.fr

Aujourd'hui je ne travaille pas je cowork !

Une pause café à Entrelac ?

Décidément le coworking est à la mode ! Tout le monde en parle. Mais est-ce une mode ou une véritable révolution du travail et de la relation au travail. 

De plus en plus de gens créent leur entreprise en freelance, de plus en plus d'entreprises souhaitent faire appel à des prestataires souples, réactifs, qui répondent à leurs besoins en fonction de la demande.

Les créateurs d'entreprises, (comme moi) ouvrent leur bureau à la maison. C'est plus simple, plus économique et bien sûr cela réduit les temps de trajet. La solution idéale quand on veut pouvoir concilier vie personnelle et vie professionnelle à son rythme. 

Bien sur cela n'a pas que des avantages. Seule à la maison, on peut vite se laisser perturber par les aléas de la gestion administrative de la maison (livreur qui sonne, machine à laver à faire tourner, enfants qui rentrent de l'école,...), oublier le réveil, arriver en retard au boulot, personne ne nous dira rien !

Marion Majou créatrice d'Entrelac--espace de coworking à Annemasse

Travailler, Rencontrer, Echanger.
Alors, aller travailler 1 jours ou plus chaque semaine dans un bureau partagé ou coworking, cela présente pas mal d'avantages. Ambiance bureau, collègues, poses café ou l'on échange ses idées, ses envies, ses rêves, ses difficultés,... Relations qui se créées, nouvelles opportunités de business ou tout simplement relations humaines enrichies, le coworking c'est tout cela à la fois.

Il y a quelques mois, je découvrais Cric Crac Croc à Genève. Depuis j'y travaille un jour par semaine. Quelle joie, demain de retrouver Almari, Estelle, Moezz, Eloise, Thierry, Sylvain, Laurent et tous les autres qui se sont lancé un jour ou l'autre un joli défi en créant leur boîte et en vivant leurs rêves.

La semaine dernière, je rencontrais Marion Majou, jeune et dynamique maman de trois enfants qui a ouvert le premier espace de Coworking à Annemasse Entrelac en septembre dernier. C'est en travaillant à l'étranger, notamment à Londres, qu'elle a découvert le coworking. Un concept qu'elle décline sur le thème Travailler, Rencontrer, Echanger.


Le Grand Genève et Botanic rêvent de Coworking
Un projet ambitieux, avec l'envie de faire bouger les choses dans le Genevois Français. Et elle ne ménage pas sa peine. Elle propose des bureaux parfaitement équipés de services en commun (wifi, imprimante, cuisine et café), un bureau fermé pour les appels téléphoniques, une salle de réunion, et surtout de nombreux événements qui animent les lieux sur les thématiques du coaching, réseautage, communication,...

Les Good Vibes sont là et la dynamique est lancée. Précurseur, elle devance de peu la grande étude lancée sur le coworking par le Grand Genève, mais également depuis hier par l'enseigne Botanic basée à Archamps.

Envie de collaborer, coworker, coloquer, communiquer....n'hésiter pas me co-ntacter :-)

 En savoir plus : www.teletravail-geneve.com

Mon Tiramisu aux mûres et aux épices


Tiramisu aux épices

Jamais deux sans trois, je suis décidément très inspirée cette semaine, et aujourd'hui dans ma cuisine, je me suis dit que le temps était venu de vous faire partager mes créations culinaires. Après une visite dans le Genevois, un petit resto sympa, place maintenant à la rubrique "exquises gourmandises". Des recettes inspirées par mon humeur du jour, un produit de saison, des épices d'ici et d'ailleurs.

Ce matin, mon chéri me fait goûter un nouveau yaourt islandais. Oui oui Islandais, vous avez bien lu. Après le yaourt grec, Skyr, est semble t'il la nouvelle spécialité laitière qui fait fureur à New York. Ce qui est cool, c'est que c'est riche en protéines et pauvre en matière grasse...donc light !


Bon, je goûte, mais voilà, je trouve ça un peu épais, on dirait de la mascarpone, mais en beaucoup moins gras. Et là eureka, moi qui ne fait jamais de Tiramisu, car je fais la chasse aux calories superflues, je me dit que là, je tiens un truc. Ni une, ni deux, je me lance dans un Tiramisu aux Mûres ( je précise des mûres cueillies localement cet été par nos soins et congelées...héhé) revisité avec du Skyr.

Pour 4-5 personnes :
400 grammes de mûres
sucre roux et blanc
1 pot de skyr
2 oeufs
biscuits à la cuillère
épices au choix : cannelle, badiane, vanille, gingrembre, anis...

Dans une casserole, faites cuire 5-6 minutes les mûres à feu vif avec deux cuillères à soupe de sucre roux + un peu d'eau + épices. Elles vont faire du jus qui permettront d'imbiber les biscuits.


Garnir des verrines avec des biscuits à la cuillère + deux cuillères de mûres avec leur jus.


Séparer les blancs des jaunes. Faites blanchir les jaunes avec deux cuillères à soupe de sucre blanc ou roux.

Ajouter le pot de skyr.

Battez les blancs en neige, à la fin rajouter 1 bonne cuillère de sucre blanc et continuer de battre pour obtenir comme une meringue italienne.



Incorporez délicatement dans le mélange oeuf-skyr.


Répartissez dans les verrines.


Faites épaissir un peu les mûres restantes, laisser refroidir puis répartissez sur le dessus des verrines. Mettez au frigo 3-4 heures. Bonne dégustation.

Miam !





Chaleureux et romantique, Les secrets de Philomène




Cette semaine, c'est la semaine des nouveautés. Genevois Styles évolue tout doucement pour vous apporter toujours plus d'infos sympas et gourmandes.

Donc une nouvelle rubrique, " Ce soir on dîne où ?" Que ce soit avec son chéri, entre copines ou entre collègues, on est tous à la recherche de restos sympas dans la région. Alors dès que je trouve une bonne adresse ou que l'on me fait une confidence, je teste et je vous en parle.

Mardi dernier, sur les conseils d'une amie, direction le restaurant Les Secrets de Philomène au cœur du vieux Chêne-Bourg. Vieilles pierres et jolis éclairages tamisés, une déco chaleureuse et trois salles pour choisir l’ambiance selon l'humeur, un accueil et un service très attentionné, le lieu est idéal pour une soirée romantique, l'anniversaire de son/sa chéri(e) ou un dîné cosy entre amis.


Le Comptoir des voyageurs
Parfait pour un apéro - tapas.

En cuisine, la cheffe Valérie et Naya sa seconde, proposent une cuisine à quatre mains, généreuse, élaborée avec des produits de saison, une touche d'exotisme et une bonne dose d'amour et de passion.

Dans notre assiette ce soir là :
Un duo de foie gras au muscat de samos, son chutney mangue-ananas et foie gras au porto, son chutney de figues, deux alliances subtiles et parfumées imaginées par les deux cheffes.



 Un goûteux Capuccino de champignons
Terrine maison et son mesclun

Nous avons goûté et aimé le civet de lièvre généreux à souhait et sa garniture maison, apprécié la cuisson parfaite pour le saltimbocca de poulet et ses petits légumes frais, gourmands et colorés. Les portions étant généreuses, il ne nous restait plus beaucoup de place pour le dessert, mais nous avons tout de même craqué pour le fondant au chocolat et suprême d'orange partagé à deux.

Fondant à coeur...huuummmm

Une jolie carte, variée alliant traditions et de saveurs exotiques, une belle carte de vins, cocktails et tapas, pour un apéro sympa au Comptoir des Voyageurs.

La cheffe, Valérie Devaud et Gilles Lavorel

Restaurant Philomène
1 rue du Gothard - 1226 Chêne-Boug
Téléphone : +41 22 349 49 69
www.restaurant-philomene.ch








Les communes de mon canton : 1. Archamps



Le centre du village d'Archamps

Il y a quelques temps, j'ai rédigé un magazine présentant les 17 communes du canton du Genevois. A partir d'aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous en présenter une tous les 15 jours sur le blog Genevois Styles. Alors partons ensemble à la découverte de notre canton. Coincé entre la Suisse et confins de la Haute-Savoie, son histoire est aussi riche que méconnue.

ARCHAMPS
Située à la porte sud de Genève, Archamps se compose d’un chef-lieu situé à 600 mètres d’altitude, et de deux hameaux Vovray/Chotard et Blecheins, pour s’élever jusqu’ au "La Croisette", au sommet du Mont-Salève à une altitude de 1175 mètres.

Sur son territoire, entre la Croisette et le Grand Piton, au-dessus du hameau de Blecheins, se trouvent encore les ruines d'un château médiéval qui fut le siège d'une seigneurie, le château de Montfort, édifié par Pierre de Ternier. Archamps, bien que paroisse distincte, a longtemps été unie comme commune avec Collonges-sous-Salève jusqu’en 1836. Au XVIIIe siècle, Collonges-Archamps, avec Bossey, Beaumont et Saint-Julien fait partie du bailliage de Ternier, province du Genevois.

Au dessus de la Croisette - Salève

Historiquement commune rurale, vivant de l’exploitation de ses terres, forêts, vignes et de la production laitière, dont une grosse partie, vin, lait ou charbon de bois, était destinée à Genève, elle comprend aujourd’hui encore huit familles d’agriculteurs.

Avec le XXe siècle, Archamps a dépassé ce statut rural pour devenir une commune très attractive sur le plan économique, industriel et tertiaire avec sa Technopole. Elle a vu le jour au début des années 90 de la volonté du maire d’Archamps  de l’époque, Raymond Fontaine, du Conseil Général de Haute-Savoie et de la Communauté de Communes du Genevois, d’attirer de nouveaux savoir-faire et créer un nouveau pôle d’emplois en région frontalière de Genève.

Axée principalement sur les biotechnologies et la mécatronique, elle abrite également plusieurs instituts de formation et universités, des activités de loisirs ou culturelles, avec un cinéma multiplexe ou encore les désormais célèbres Rendez-Vous d’Archamps.

La technopole d'Archamps

Archamps Technopole héberge le siège de la Communauté de Communes du Genevois et plus de 200 sociétés et 1 800 salariés. Parmi elles, SCL leader mondial des machines de traitement de verres de lunettes, Meggitt Sensorex, spécialiste des capteurs embarqués et des systèmes de mesure sur les avions Airbus ou encore Botanic, fleuron savoyard et français des plantes et jardins.

A la croisée des chemins, sur le très emprunté axe Saint-Julien, Annemasse, Genève, le Conseil Général réalise un rond-point au carrefour du pont de Combe afin de fluidifier et sécuriser le trafic.

L'Auberge d'Archamps

Le saviez-vous ? 
Il existe une grotte, sur le territoire communal, la grotte des Trois Fées ou grotte d’Archamps, parfaite pour s’initier à la spéléologie. Elle se situe à 1100 mètres d’altitude, au pied des falaises dénommées Rochers d’Archamps. Cette grotte a une profondeur d’environ 500 mètres et se caractérise par des aspects très variés (gours, salles, corniches, lac...).


En BREF
Nom des habitants : Archampois et Archampoises
Population en 1999 : 1 235 – en 2012 : 2 397
Emplois sur la commune : 1 372
Nombre de travailleurs frontaliers : 1 114
Nombre de demandeurs d’emplois : 64
Revenu brut médian par UC : 40 284 – moyenne département : 22 753
Maire : Xavier PIN
Délégués communautaires : Xavier PIN, Laura DEVIN, Bernard JOUVENOZ

Site internet : www.mairie-archamps.fr

Textes et photos : Pascale Weber 

Hôtel Diana, la passion de l'art et de l'art de vivre


Hôtel-restaurant & spa Diana Molsheim (67) - photo Pascale Weber


Il m'arrive de m'évader de mon Genevois d'adoption, pour partir me ressourcer dans mon Alsace natale. De retour d'une escapade automnale et gourmande, j'ai envie de vous faire partager ma visite au Diana à Molsheim, dont l'histoire est intimement liée à celle de notre famille.

L'hospitalité et l'accueil chaleureux du personnel de l'Hôtel-Restaurant Diana, la cuisine bistronomique et élégante du Chef ont toujours fait de nos réunions de famille de grands moments, à jamais gravés dans nos coeurs.


Au fil des ans, j'ai vu cet hôtel-restaurant évoluer, se moderniser, pour devenir un établissement design et contemporain, sans devenir froid ni impersonnel, à la manière des grandes chaînes hôtelières.

En y revenant cette année, j'ai réalisé que l'émotion suscitée par l'Hôtel Diana provenait de sa collection d'art unique, accumulée années après années par ses propriétaires, Michel et Christine Baly.

Décoration épurée et design pour le restaurant

Dans le parc, la réception, les couloirs, le lounge bar ou le restaurant, sculptures et tableaux sont le reflet du bon goût et de la passion pour l'art des propriétaires, mais aussi la complicité qu'ils ont eus avec les artistes qui se sont prêtés au jeu d'associer leur art avec l'art culinaire, à l'image des accumulations de fourchettes ou couteaux d'Arman, des oeuvres de Ben ou encore Niki de Saint-Phalle en l'honneur de Diana.




Passionnée d'art et d'art de vivre, la famille Baly a bâti autour de l'Hôtel Diana de Molsheim, un joli groupe d'hôtels et résidences en Alsace (Strasbourg, Obernai et Colmar) et à Bâle, en Suisse voisine.

La collection complète des Guides Michelin.

A l'approche des fêtes de fin d'année, si vous vous rendez en Alsace, je ne peux que vous recommander de faire une halte à l'Hôtel-Restaurant & Spa Diana à Molsheim, ou dans l'un des 12 autres hôtels du groupe H&R Diana. Enjoy !

Et si je ne vous ai pas convaincus, allez faire un tour sur le blog du critique gastronomique Gilles Pudlowski.

www.hotel-diana.com
www.diana-hr.com


Le jour où j'ai re-découvert la terre...


Premières créations terr'estres

La vie prend parfois un sens inattendu... si l'on m'avait dit il y a 6 mois que je me mettrai à la poterie et au travail de la terre en cette rentrée de septembre, je n'y aurai pas vraiment cru.

Une rencontre, des discussions passionnées avec une amie, et me voilà soudain les deux mains dans la terre. Flash-back, les souvenirs de l'enfance qui remontent, je me revois prenant du plaisir à faire des mako-moulages, de la pâte à modeler ou encore inventer des poteries rudimentaires avec de l'argile trouvé dans le jardin.

Pétrir la terre comme une pâte à pain ou encore tourner l'argile telle Demi Moore dans Ghost, façonner des pièces qui sortent de notre imaginaire, sentir ses dix doigts donner naissance à une création unique, imaginer une couleur d'émail à la sortie du four, la terre offre une palette infinie à la créativité.

Pour preuve, les créations de cette artiste "Sagiterre" alias Bernie Laügt qui sera présente les 8 et 9 novembre prochain à Saint-Julien en Genevois sur le Marché de l'artisanat.


" Styliste de mode puis costumière de ballet pendant 20 ans, j'ai un jour plongé le doigt dans la terre et m'y suis laissée engloutir avec délice …"

Ayant une solide formation en dessin/peinture, je ressentis vite le besoin d'aller plus loin dans le décor céramique: les vases se transformèrent en tableaux, les pots tournés en animaux, en graines, et quittèrent le tour, pour devenir des femmes … que j'habille désormais, d'argiles colorées, puis vernissées, ou d'émaux Raku aux reflets mystérieux …

Chaque fois que s'ouvre la porte du four, le plaisir de la découverte se renouvelle … regardez :





J'ai hâte d'aller à sa rencontre au salon de l'artisanat....

Marché de l'artisanat 
Samedi 8 et dimanche 9 novembre à L'Arande - Saint-Julien en Genevois

2 jours pour découvrir et rencontrer des métiers de passion, pour faire ses achats de Noël, se faire plaisir ou tout simplement admirer !

Entrée libre
Ouverture le samedi 8 novembre de 9h30 à 19h30,
le dimanche 9 novembre de 10h à 18h30
Vernissage le samedi 8 à 12h

Bijoux Jil d'Hostun, une belle complicité entre mère et fille


Christine et Léonore Cachat, la créatrice et l'égérie de Jil d'Hostun

Il y a un an, je rencontrai Christine Cachat alias Jil d'Hostun qui venait tout juste d'installer sa jeune marque dans son nouveau atelier-showroom à deux pas de la douane de Perly, côté français. Un an après, je l'y retrouve avec plaisir pour quelques instants d'échange et de partage sur la belle histoire de cette maman et créatrice d'entreprise à l'emploi du temps surbooké.

L'univers vintage - bohème chic de Jil d'Hostun

Que de chemin parcouru en un an, rythmé par une créativité, une imagination et une énergie sans limites. Tour à tour à la production, à la mise en scène ou encore à la communication, Christine Cachat semble vivre plusieurs vies en accéléré. En une année, plus de quatre collections de bijoux, autant de shooting et d'images sublimes saisies par l'oeil de l'ami-photographe Philippe Brunel, et déjà des nouveautés.


Les débuts de Jil d'Hostun
Après les sautoirs et bracelets en perles multicolores ornés de têtes de bouddha, de croix ou de papillons, la bouillonnante créatrice imagine déjà de nouveaux bijoux, bagues ou manchettes papillon en laque et or rose, d'étonnants sac à main filets qui rappellent les cabats à provision de nos grands-mères, mais revisités dans un esprit Saint-Tropez très BB (lire Brigitte Bardot et non BBrunes!)


Le papillon, emblème symbolique de la marque.


Sa créativité mêlée à un art pour la mise en scène et la communication ont assuré à Jil d'Hostun un succès incroyable, d'Ibiza à Saint-Tropez, d'Annecy à Saint-Barth, la petite marque made in Saint-julien fait le tour de la planète. 


Manchette papillon et sac-cabat
"Je n'arrive pas encore à réaliser, mais je suis tellement heureuse de savoir que tant de gens portent mes créations" témoigne Christine.
"Mon succès ne repose sur aucune étude de marché ou démarche marketing. J'ai simplement imaginé des bijoux que j'avais envie de porter. Puis je les ai mis en scène dans mon univers, chez moi, dans mon show-room, à Saint-Tropez où je possède une maison de famille ou encore à Marrakech où je fais fabriquer mes pompons."

Ensuite c'est grâce aux réseaux sociaux, à Facebook et à Instagram que je me suis fais connaître. Un moyen de communication extrêmement puissant, au delà de ce que j'imaginais.

"Léonore, ma fille ainée est apparue il y a un an sur les photos, sur une idée du photographe Philippe Brunel. Elle n'est pas mannequin mais est naturellement devenue l'égérie de la marque. Une belle histoire de famille, d'amour et d'amitié."

Léonore Cachat lors de la première campagne à Saint-Tropez

Un succès fou, mais qui repose sur un travail sans relâche. On imagine le nombre de perles que Christine a du enfiler en un an ! " J'atteins une limite de production puisque tout est fait par moi et à  la main.... mais je m'interroge, car j'ai du mal à répondre à la demande, et j'aurai besoin d'un coup de main. Je ne souhaite pas délocaliser pour conserver mon esprit "home made in France", mais je ne souhaite pas non plus embaucher, avec toutes les contraintes que cela impose."


des couleurs flamboyantes et pétillantes
A l'image de la chenille qui devient merveilleux papillon, la marque Jil d'Hostun s'affirme et s'embellit. Le papillon omniprésent dans l'univers Jil d'Hostun, symbole de la transformation et d'une nouvelle vie que Christine s'est choisie faite de création et d'amour, entourée de sa famille et de ses amis, dans un cocon gai et coloré, pétillant et serein à la fois.


Collection automne 2014

Les Puces de Lyon, décor du shooting automne 2014




Crédit photos : Philippe Brunel et Jil d'Hostun