Fermeture du magasin Desbiolles, notre pays se meurt à petit feu...

En deuil
Voilà quelques temps que je n'avais pris ma plume au service de Genevois Styles... Pour une simple et bonne raison, je n'en avais plus envie. J'avais imaginé ce blog pour partager mes coups de coeur, les initiatives positives des créateurs et producteurs locaux, les belles choses que notre région du Genevois nous offrait.

Or depuis quelques mois les coups de grisou, les coups de gueule, les coups de blues, avaient pris le dessus. Les déceptions et les désillusions avaient remisé ma motivation et ma passion aux oubliettes.

Lorsque le verre est à moitié vide
Ma vision optimiste, positive et bienveillante de la vie m'a toujours poussée à voir le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide. Je ne voulais pas faire comme les médias qui font leurs choux gras des mauvaises nouvelles en tous genre, des catastrophes et autres horreurs.

Au travers de mes écrits, j'ai toujours eu envie de présenter la beauté de la vie, guidée par mon coeur et mes inspirations, et parfois préférer me taire et méditer plutôt que crier.

Mais aujourd'hui, le courrier reçu est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et je sors de mon silence.


Chaque jours, des gens passionnés renoncent à poursuivre leur travail tant cela devient compliqué dans notre pays, des indépendants préfèrent cesser leur activité tant ils perdent de l'argent et se ruinent la santé en travaillant.

L'autre jour un restaurateur qui travaille très très bien, ouvert 7/7 me disait qu'il s'interrogeait à ouvrir les jours fériés et les dimanches. Son restaurant est plein, mais les charges et taxes en tous genres grignotent chaque jour un peu plus on maigre bénéfice.

A tous les niveaux, le système détruit des ambitions, des motivations, des passions... que faire, je m'interroge, je cherche un sens, des ressources pour poursuivre l'aventure. Faudra t'il d'autres morts comme à Charlie Hebdo pour que l'on se mobilise ?

Deux morts et des dizaines d'emplois perdus dans le Genevois
Certainement, et en voici déjà deux de plus. A Neydens, quasiment en même temps, deux figures illustres et emblématiques du Genevois vont disparaître, la mythique discothèque le Macumba, et le géant du Meuble Desbiolles. C'est la mort dans l'âme que M. Desbiolles annonce par courrier à ses clients la fermeture de son magasin après 50 ans de bons et loyaux services, et le licenciement de son personnel fidèle et d'un grand professionnalisme.

J'ai souvent été cliente de ce magasin afin de privilégier le local mais aussi une enseigne qui savait ce que satisfaire un client voulait dire...bravo M. Desbiolles et toute votre équipe. Je suis triste. RIP

Pour finir sur une note positive, mon dernier coup de coeur,
le restaurant Les Cépages à Thoiry



Les communes de mon canton : 6. Collonges-sous-Salève



La vue depuis les hauts de Collonges sur le Léman et Genève


Situé sur les flancs du mont Salève aux pieds d’imposantes falaises de calcaire, Collonges-sous-Salève jouit d’une situation tout à fait exceptionnelle entre les crêtes du Salève et la Suisse, offrant des vues extraordinaires sur la plaine genevoise, Genève et le lac Léman. 

Le nom de Collonges évoque une colonie de peuplement datant probablement du Haut Moyen-âge. Il dérive du latin colonica, désignant une terre concédée par le propriétaire à un colon, fermier attaché au sol.
Comme tout le Genevois français actuel, Collonges-sous-Salève a fait partie du Duché de Savoie, devenu en 1720 le royaume de Sardaigne, jusqu'à la Révolution, puis elle a été française de 1792 à 1814, intégrée au département du Mont-Blanc. N'ayant pas été rattachée au canton de Genève en 1815, elle retourne à l'Etat piémontais jusqu'au plébiscite de 1860 qui a vu le rattachement de la Savoie à la France.

Le coeur du village de Collonges, au pied du Salève

Collonges s’étend depuis le chef-lieu traversé par la route reliant Saint-Julien en Genevois à Annemasse, jusqu’au sommet du Salève avec les hameaux de Chez Voirier, Le Coin jusqu’à la Croisette. C’est du Coin que part le sentier de randonnée reliant la grotte d’Orjobet et les voûtes de la Corraterie. A deux pas de là, les Varappes, couloir rocheux qui a donné son nom à la varappe, nom ancien de l’escalade. Son histoire débute au XVIIIème, lorsqu’Horace Bénédict de Saussure, savant genevois invente l’alpinisme au cours de ses explorations dans le Salève.

L'espace omnisport du Salève


Collonges-sous-Salève est un bourg accueillant, réputé pour son marché dominical et sa qualité de vie, ses nombreux commerces et zones d’activités économiques, ses équipements sportifs, stade de football, terrains de tennis, et depuis 2013, l’espace omnisports du Salève qui présente la particularité d’associer gymnase intercommunal et salles de sport communales pour la pratique des arts martiaux, danse et gymnastique et tennis de table.

Le saviez-vous ?
C’est en l’église de Collonges-sous-Salève que le grand compositeur romantique italien Giuseppe Verdi (1813-1901) s’est marié en grand secret le 29 août 1859 avec la cantatrice, Giuseppina Strepponi. Ils eurent pour seuls témoins le cocher chargé de les conduire et le sonneur de l'église. C’est l’abbé Mermillod de Genève qui célébra leur mariage. Giuseppe Verdi et sa femme vivront ensemble à Busseto, en Italie, jusqu’à la fin de leur vie.


En BREF
Nom des habitants : Collongeois et Collongeoises
Population en 1999 : 3 120  – en 2012 : 3 691
Emplois sur la commune : 695
Nombre de travailleurs frontaliers : 1 407
Nombre de demandeurs d’emplois : 107
Revenu brut médian par UC : 34 593 – moyenne département : 22 753

Maire : Georges Etallaz
Délégués communautaires : Georges ETALLAZ, Isabelle FILOCHE, Christophe BEROUJON, Thierry HUMBLOT

Site internet : collonges-sous-saleve.fr