Hôtel Diana, la passion de l'art et de l'art de vivre


Hôtel-restaurant & spa Diana Molsheim (67) - photo Pascale Weber


Il m'arrive de m'évader de mon Genevois d'adoption, pour partir me ressourcer dans mon Alsace natale. De retour d'une escapade automnale et gourmande, j'ai envie de vous faire partager ma visite au Diana à Molsheim, dont l'histoire est intimement liée à celle de notre famille.

L'hospitalité et l'accueil chaleureux du personnel de l'Hôtel-Restaurant Diana, la cuisine bistronomique et élégante du Chef ont toujours fait de nos réunions de famille de grands moments, à jamais gravés dans nos coeurs.


Au fil des ans, j'ai vu cet hôtel-restaurant évoluer, se moderniser, pour devenir un établissement design et contemporain, sans devenir froid ni impersonnel, à la manière des grandes chaînes hôtelières.

En y revenant cette année, j'ai réalisé que l'émotion suscitée par l'Hôtel Diana provenait de sa collection d'art unique, accumulée années après années par ses propriétaires, Michel et Christine Baly.

Décoration épurée et design pour le restaurant

Dans le parc, la réception, les couloirs, le lounge bar ou le restaurant, sculptures et tableaux sont le reflet du bon goût et de la passion pour l'art des propriétaires, mais aussi la complicité qu'ils ont eus avec les artistes qui se sont prêtés au jeu d'associer leur art avec l'art culinaire, à l'image des accumulations de fourchettes ou couteaux d'Arman, des oeuvres de Ben ou encore Niki de Saint-Phalle en l'honneur de Diana.




Passionnée d'art et d'art de vivre, la famille Baly a bâti autour de l'Hôtel Diana de Molsheim, un joli groupe d'hôtels et résidences en Alsace (Strasbourg, Obernai et Colmar) et à Bâle, en Suisse voisine.

La collection complète des Guides Michelin.

A l'approche des fêtes de fin d'année, si vous vous rendez en Alsace, je ne peux que vous recommander de faire une halte à l'Hôtel-Restaurant & Spa Diana à Molsheim, ou dans l'un des 12 autres hôtels du groupe H&R Diana. Enjoy !

Et si je ne vous ai pas convaincus, allez faire un tour sur le blog du critique gastronomique Gilles Pudlowski.

www.hotel-diana.com
www.diana-hr.com


Le jour où j'ai re-découvert la terre...


Premières créations terr'estres

La vie prend parfois un sens inattendu... si l'on m'avait dit il y a 6 mois que je me mettrai à la poterie et au travail de la terre en cette rentrée de septembre, je n'y aurai pas vraiment cru.

Une rencontre, des discussions passionnées avec une amie, et me voilà soudain les deux mains dans la terre. Flash-back, les souvenirs de l'enfance qui remontent, je me revois prenant du plaisir à faire des mako-moulages, de la pâte à modeler ou encore inventer des poteries rudimentaires avec de l'argile trouvé dans le jardin.

Pétrir la terre comme une pâte à pain ou encore tourner l'argile telle Demi Moore dans Ghost, façonner des pièces qui sortent de notre imaginaire, sentir ses dix doigts donner naissance à une création unique, imaginer une couleur d'émail à la sortie du four, la terre offre une palette infinie à la créativité.

Pour preuve, les créations de cette artiste "Sagiterre" alias Bernie Laügt qui sera présente les 8 et 9 novembre prochain à Saint-Julien en Genevois sur le Marché de l'artisanat.


" Styliste de mode puis costumière de ballet pendant 20 ans, j'ai un jour plongé le doigt dans la terre et m'y suis laissée engloutir avec délice …"

Ayant une solide formation en dessin/peinture, je ressentis vite le besoin d'aller plus loin dans le décor céramique: les vases se transformèrent en tableaux, les pots tournés en animaux, en graines, et quittèrent le tour, pour devenir des femmes … que j'habille désormais, d'argiles colorées, puis vernissées, ou d'émaux Raku aux reflets mystérieux …

Chaque fois que s'ouvre la porte du four, le plaisir de la découverte se renouvelle … regardez :





J'ai hâte d'aller à sa rencontre au salon de l'artisanat....

Marché de l'artisanat 
Samedi 8 et dimanche 9 novembre à L'Arande - Saint-Julien en Genevois

2 jours pour découvrir et rencontrer des métiers de passion, pour faire ses achats de Noël, se faire plaisir ou tout simplement admirer !

Entrée libre
Ouverture le samedi 8 novembre de 9h30 à 19h30,
le dimanche 9 novembre de 10h à 18h30
Vernissage le samedi 8 à 12h

Bijoux Jil d'Hostun, une belle complicité entre mère et fille


Christine et Léonore Cachat, la créatrice et l'égérie de Jil d'Hostun

Il y a un an, je rencontrai Christine Cachat alias Jil d'Hostun qui venait tout juste d'installer sa jeune marque dans son nouveau atelier-showroom à deux pas de la douane de Perly, côté français. Un an après, je l'y retrouve avec plaisir pour quelques instants d'échange et de partage sur la belle histoire de cette maman et créatrice d'entreprise à l'emploi du temps surbooké.

L'univers vintage - bohème chic de Jil d'Hostun

Que de chemin parcouru en un an, rythmé par une créativité, une imagination et une énergie sans limites. Tour à tour à la production, à la mise en scène ou encore à la communication, Christine Cachat semble vivre plusieurs vies en accéléré. En une année, plus de quatre collections de bijoux, autant de shooting et d'images sublimes saisies par l'oeil de l'ami-photographe Philippe Brunel, et déjà des nouveautés.


Les débuts de Jil d'Hostun
Après les sautoirs et bracelets en perles multicolores ornés de têtes de bouddha, de croix ou de papillons, la bouillonnante créatrice imagine déjà de nouveaux bijoux, bagues ou manchettes papillon en laque et or rose, d'étonnants sac à main filets qui rappellent les cabats à provision de nos grands-mères, mais revisités dans un esprit Saint-Tropez très BB (lire Brigitte Bardot et non BBrunes!)


Le papillon, emblème symbolique de la marque.


Sa créativité mêlée à un art pour la mise en scène et la communication ont assuré à Jil d'Hostun un succès incroyable, d'Ibiza à Saint-Tropez, d'Annecy à Saint-Barth, la petite marque made in Saint-julien fait le tour de la planète. 


Manchette papillon et sac-cabat
"Je n'arrive pas encore à réaliser, mais je suis tellement heureuse de savoir que tant de gens portent mes créations" témoigne Christine.
"Mon succès ne repose sur aucune étude de marché ou démarche marketing. J'ai simplement imaginé des bijoux que j'avais envie de porter. Puis je les ai mis en scène dans mon univers, chez moi, dans mon show-room, à Saint-Tropez où je possède une maison de famille ou encore à Marrakech où je fais fabriquer mes pompons."

Ensuite c'est grâce aux réseaux sociaux, à Facebook et à Instagram que je me suis fais connaître. Un moyen de communication extrêmement puissant, au delà de ce que j'imaginais.

"Léonore, ma fille ainée est apparue il y a un an sur les photos, sur une idée du photographe Philippe Brunel. Elle n'est pas mannequin mais est naturellement devenue l'égérie de la marque. Une belle histoire de famille, d'amour et d'amitié."

Léonore Cachat lors de la première campagne à Saint-Tropez

Un succès fou, mais qui repose sur un travail sans relâche. On imagine le nombre de perles que Christine a du enfiler en un an ! " J'atteins une limite de production puisque tout est fait par moi et à  la main.... mais je m'interroge, car j'ai du mal à répondre à la demande, et j'aurai besoin d'un coup de main. Je ne souhaite pas délocaliser pour conserver mon esprit "home made in France", mais je ne souhaite pas non plus embaucher, avec toutes les contraintes que cela impose."


des couleurs flamboyantes et pétillantes
A l'image de la chenille qui devient merveilleux papillon, la marque Jil d'Hostun s'affirme et s'embellit. Le papillon omniprésent dans l'univers Jil d'Hostun, symbole de la transformation et d'une nouvelle vie que Christine s'est choisie faite de création et d'amour, entourée de sa famille et de ses amis, dans un cocon gai et coloré, pétillant et serein à la fois.


Collection automne 2014

Les Puces de Lyon, décor du shooting automne 2014




Crédit photos : Philippe Brunel et Jil d'Hostun