Rallye des Gazelles : Arrivées à Essaouira

La technique à l'ancienne pour s'orienter et trouver sa route

Le Rallye Aïcha des Gazelles 2014, avec notre équipage genevois 141, composé de Maryline Biotteau et Sylvie Derro a débuté jeudi 20 mars au pied des dunes d'Erfud dans le sud Marocain pour arriver une semaine plus tard, sur la côte ouest à Essaouira.


Une semaine de raid, sans téléphone, ni GPS, avec pour seuls guides, une carte, des jumelles, une boussole et quelques instruments de mesure. Elles ont affronté des dunes et des tempêtes de sable, vécus des moments de désespoir et de doutes, de joie et d’émotion incroyables à la poursuite de balises cachées dans le désert.


« C’est beaucoup plus fort que tout ce que je pouvais imaginer. Hier, j’ai craqué et j’y suis allée de ma petite larme. Je me suis dis, je suis nulle, j’y arriverai jamais ! Et puis après on s’est éclatées dans les dunes et là on s’est amusées comme des folles. C’était une grande joie. On passe par des émotions sans cesse différentes, c’est cela qui est assez étonnant. »  témoignaient il y a quelques jours Sylvie et Maryline.


L’équipage vainqueur n’est pas celui qui met le moins de temps pour courir une étape, mais celui qui réalise le moins de kilomètres tout en passant par les points obligatoires concrétisés par des balises de pointage. Ensablement, tempête, crevaisons et problèmes techniques viennent bien sûr augmenter la difficulté  de se repérer en plein désert où une dune ressemble tellement à une autre, ou seuls les chameaux et quelques palmiers viennent animer le paysage.


Il leur a fallu beaucoup de motivation pour prendre le départ du Rallye, réunir les fonds nécessaire pour financer leur participation, mais le plus dur restait à faire, et elles l’ont fait. Sylvie et Maryline ont fait preuve de courage et de persévérance pour relever l’exploit d'arriver au terme des 6 épreuves, se classant au final, 109ème sur 137.
Une belle performance, pour une première participation à un rallye 4X4 dans le désert marocain. Bravo les Gazelles. On a hâte de vous revoir, pour que vous nous racontiez votre expérience.


Crédit photos : Maienga - Site officiel du Rallye 

Développement durable : l’espoir fait vivre !

Du jaune, du bleu et du vert, couleurs symboles d'espoir et d'un avenir durable ?

Optimiste par nature, je nourris le rêve et l’espoir que le développement durable ne se limite pas à des expositions de sensibilisation que le visiteur visite, à des débats où l’on cause et des films que l’on regarde. Cette année, le thème national de la semaine du développement durable est "Consommer autrement.. oui mais comment ? ". L'occasion d'en savoir un peu plus et de devenir consom'acteur.

Je conçois le développement durable comme une action citoyenne orientée par l’exemple des politiques. Au delà des mots, il faut agir, soutenir et encourager les véritables actions locales, l’emploi et la production locale, le consommer local, se méfier du marketing vert, étudier les labels "production locale". Je vous conseille d'ailleurs le documentaire "Made in France" pour appréhender le sujet. L'aventure d'un journaliste qui tente de vivre pendant un an de produit français, vous fera rire, sou-rire mais surtout rire jaune.
Chaque citoyen peut être un consom'acteur, j'ai décidé d'en faire partie, j'essaie de limiter les achats compulsif et impulsif, je me pose la question sur la provenance des produits que j'achète, ce qu'ils contiennent, qui les a fabriqué, comment, à quel prix ? Si l'on ne peut tout changer du jour au lendemain, y réfléchir et agir un petit peu chaque jour est possible..."Manger un éléphant est impossible, mais si vous en manger un petit morceau chaque jour, c'est possible... !"


A Saint-Julien en Genevois, dans le cadre de la semaine du Développement Durable, pour la 5ème année consécutive, la MJC, la Mairie et Apollon74 sensibiliseront les publics aux enjeux de demain, avec pour leitmotiv « Des solutions novatrices et durables doivent être trouvées. Nous avons tous une responsabilité individuelle, il est urgent de la comprendre et de changer nos comportements. »

Les citoyens ont le pouvoir d’être consom’acteurs, participer à cette semaine est déjà un premier pas.
Au programme, des conférences, des balades, des animations, et en point d'orgue le marché éco-bio le samedi 5 avril au Stade de la Paguette, avec conjointement le Salon du tourisme local organisé par l'Office de tourisme. Moment fort de sensibilisation à l'alimentation biologique et aux solutions écologiques, le marché accueille plus de 40 exposants, avec toute la journée ateliers, buvette, petite restauration bio, et tout l’après-midi animation « Land art » pour les enfants.

Tout le programme ici :


Mardi 8 avril, « The Land of Hope » au Cinéma Rouge & Noir à 20h
Film de Sion Sono suivi d'un débat
Après son précédent long métrage (le monumental Himizu) avec Fukushima en toile de fond, Sono Sion revient avec une autre catastrophe dans «  The Land of Hope ». "Tu n'as rien vu à Fukushima", semblent dire les autorités aux personnages de The Land of Hope.
« Un tremblement de terre frappe le Japon, entraînant l'explosion d'une centrale nucléaire. Dans un village proche de la catastrophe, les autorités tracent un périmètre de sécurité avec une bande jaune qui coupe en deux la localité. Une sorte de ligne de démarcation absurde, entre danger bien réel et sécurité toute théorique. »
Au sein de la famille Ono, les parents, âgés, choisissent de rester. Leur fils et son épouse acceptent d'être évacués pour fuir la radioactivité…Le vieux héros n'est pas dupe des foutaises qu'on tente de lui faire avaler. La menace dans The Land of Hope est invisible, c'est un souffle d'air qui soulève un rideau. La belle-fille enceinte a une vision et voit l'air vicié comme une marée de sang rouge. Il faut être fou pour croire qu'il ne se passe rien, comme l'épouse du héros dont la tête est ailleurs. Ou enfoncer sa tête dans le sable, comme tous les autres. Pourtant, si l'on ne voit rien, on entend les grondements de la catastrophe. Les sons du bébé à naître sont également surmultipliés. Et les victimes qu'on dit irradiées sont déjà traitées comme des pestiférés, fantômes évidents d'Hiroshima.
Le titre, effronté, promet une terre d’espoir alors qu’il y règne la désolation. Sono Sion croit pourtant en une force intérieure qui, même mise à mal, peut venir à bout de la pire catastrophe. Le dénouement mi-idyllique mi-amer va dans ce sens. Quel avenir, quel espoir pour notre monde ? La question se pose, au Japon comme dans le reste du monde.

Les Gazelles sont quelque part dans le désert...


L'équipage 141 représentant le Genevois au Rallye des Gazelles

Ca y c'est parti, le Rallye des Gazelles, avec notre équipage genevois 141, composé de Maryline Biotteau et Sylvie Derro a débuté officiellement hier, jeudi 20 mars au pied des dunes d'Erfud dans le sud Marocain. 

Première étape avec 6 balises à l'ordre du jour sur un parcours idéal de 125 km estimé à 9 heures de route. Ca...c'est dans les faits, car en réalité, cela sera beaucoup plus, notamment pour les Gazelles pour qui c'est la première participation. A 19h30, la nuit tombée, une trentaine d'équipages, partis entre 6 et 7 heures ce matin se trouvaient encore à la 4ème balise, à l'extrême sud du parcours et ralliaient le bivouac soit par la piste à l'est de l'erg Chebbi soit par la route à l'ouest.

Il semblerait que notre équipage 141 dont c'est la première participation ai eu un peu de mal à trouver ses repères dans le désert. Il se classe 110 à l'issue de la première épreuve...

Plus d'infos sur l'étape 1 sur le site du Rallye Aicha des Gazelles

Après une courte nuit sous la tente agitée par une tempête de sable, réveil aux aurores pour un briefing vers 5h10...  Pour cette deuxième étape, les distances s’allongent : 192 km idéal, soit un temps estimé à 10h40. Le rallye rentre dans le dur ! Au départ une petite liaison à faire sur la route pour rejoindre la région d’Errachidia. Particularité de cette région : un très grand plateau sans relief à proximité qui va permettre de se repérer facilement, si la visibilité ne se dégrade pas. Ce qui sera sans doute le cas car le vent souffle encore ce matin entre 25 et 30km.

On pense bien fort à nos Gazelles, dont on peut suivre ici l'évolution en temps réel ...il semblerait qu'aujourd'hui les trajectoires de l'équipage 141 soient beaucoup plus proche de l'idéal. Bon courage les filles.

Enfin, dernière chose, n'oubliez pas que les filles sont sans portable et sans moyens de communication, perdues dans le désert...mais vous pouvez leur envoyer un message d'encouragement ici. Merci pour elles.



« Rien ne se perd, rien ne se créer, tout se transforme », la devise de Géraldine Chauve


Dans l'atelier de Géraldine Chauve

Passer de l’administration d’une troupe de théâtre à celui d’ébéniste, il n’y a qu’un (grand) pas que Géraldine Chauve a franchi il y a sept ans lorsqu’elle est revenue dans sa région natale.

A CONTRE-FIL, mais pas à contre sens, est le nom de sa société qui conçoit des meubles écologiques et durables. Une bonne dose de passion et de patience, de la persévérance et de la motivation ont permis à la jeune créatrice de se faire une place dans une profession presque exclusivement masculine.

Il y a 7 ans, de retour de la région parisienne, elle ne trouve pas de travail dans son domaine, l’art et le théâtre. Sentant l’horizon provincial plutôt bouché, elle envisage une reconversion et se tourne vers un domaine où elle pourra exprimer sa créativité. Un CAP d’ébéniste en poche, elle se retrouve sur le marché du travail, mais pour la jeune femme, les portes restent encore une fois closes.
Qu’à cela ne tienne, Géraldine ne baisse pas les bras et décide de créer son entreprise. CONTRE-FIL voit le jour, avec une philosophie et des valeurs qui sont les siennes.

Au salon des métiers d'art à Saint-Julien en Genevois

Recycler et valoriser pour protéger l'environnement et la santé
Son crédo : l’authenticité et l’originalité, le durable et la valorisation de matériaux de récupération, l’utilisation de matières premières renouvelables et biodégradables: huiles végétales, cires animales et végétales, caséine, pigments naturels: ocres et terres colorantes, teintures végétales, résines animales, colles animales ... dans une démarche préventive permettant de réduire l'impact négatif d'un meuble sur l’environnement et la santé.

Géraldine chine, récupère des bois vieillis de vieux mazots, des bardages, des parquets d’essences locales, des fenêtres originales ou des portes anciennes, qu’elle réutilise, détourne, transforme pour leur donner une seconde vie. Elle travaille la plupart du temps sur commande pour créer des pièces uniques et sur-mesure qui s’intégreront parfaitement dans l’intérieur de ses clients, tous amoureux du bois massif, mais avec une touche design, contemporaine ou créative, mais toujours la plus naturelle possible.

Escalier-pas japonais sur-mesure
Géraldine relève chaque jour ses manches pour franchir un à un les obstacles de sa démarche qui n’a rien de facile. « La provenance et la traçabilité des bois n’est pas toujours bien identifiée, les vernis ou teintures naturelles sans solvants difficiles à trouver auprès des fournisseurs, sans compter les lourdes charges qui pèsent sur les artisans. »

La jeune femme petit à petit trace son chemin, avec la satisfaction du travail bien fait et le rêve de pouvoir trouver un jour un lieu où elle pourra installer son atelier à côté de celui de son compagnon Mickaël Novo, créateur de la Brasserie du Mont-Salève.

En savoir plus : A CONTRE-FIL, création de meubles et ébéniste à Etrembières.

A Viry, le Sonneur à Ventre Jaune, un petit crapaud rare et protégé

Dans le cadre du contrat Corridors Biologiques « Champagne Genevois » du Grand Genève, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Vuache, l’association Apollon 74 et le Groupe herpétologique Haut-Savoyard organisent deux chantiers bénévoles pour la gestion de milieux naturels remarquables :

Le premier s'est tenu ce vendredi 7 mars,  sur le site naturel et remarquable du Bois du Ban, sur la commune de Viry. La journée a été consacrée à l’entretien et à l’aménagement du site : débroussaillement des clairières ouvertes en 2011, bûcheronnage de la végétation ligneuse envahissante et création de gouilles afin de créer / recréer une biodiversité et un environnement propice à la reproduction et la vie du Sonneur à Ventre Jaune, une espèce de crapaud rare et protégé dans toute l'Europe.

Reportage photo dans le bois du Ban :





Un corridor biologique, kesako ? (source apollon74.org)
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un couloir. Ou plutôt d’une connexion entre différents secteurs. Ces secteurs, appelés zones nodales par les spécialistes constituent des espaces où la nature est encore préservée et où la faune jouit de calme et de nourriture pour effectuer sa reproduction notamment.
Pour schématiser, la zone nodale constituée par le Salève devrait être reliée par la zone nodale constituée par le Jura… pas simple! Surtout que ces liaisons doivent être attractives pour la faune : haies, étangs, prairies de fauches sont autant de milieux qui plaisent aux animaux, que ce soit pour se nourrir ou circuler tranquillement!
La volonté : permettre aux chevreuils du Jura d’aller rendre visite à leurs compères du Salève…

A plus petite échelle, un grillage peut être infranchissable pour un hérisson qui se retrouve alors isolé de ses compagnons de jardin! C’est donc cela un corridor biologique : une connexion attractive tant pour de petits animaux, que pour les gros, constituant un environnement agréable et un paysage varié pour l'homme.

Dans vos agendas :
Le vendredi 14 mars 2014 sur le site naturel des Tirées et du Grand Nant (Jonzier-Epagny). Cette matinée sera consacrée à l’entretien d’une prairie sèche à orchidées, avec débroussaillement mécanique et manuel de la prairie et de sa lisière, puis récolte et mise en tas des produits de la coupe. RDV à 9h30 prés du terrain de foot de Jonzier (en-dessous de l’église).

Plus d'infos : le site d'Apollon 74

Découverte : un gîte de charme dans une ancienne ferme à Norcier.

Sandra passionnée de décoration a patiemment et amoureusement rénové
 le Refuge de la Ferme à Norcier.

A deux pas de Genève, d’Annecy ou des stations des Alpes, le Refuge de la Ferme est une halte de charme pour les amoureux d’authenticité et de terroir. Sandra, l'hôte des lieux assure un accueil chaleureux et convivial. 

Sandra Sagetat et Jean-Louis Clavel sont exploitants agricoles sur le domaine familial dans le hameau de Norcier, commune de Saint-Julien. Aux confins du Genevois, à califourchon sur Suisse et France, le Gaec de La Praille abrite 20 vaches laitières, 25 chevaux en pension et quelques hectares de terres cultivées.

Ce hameau préservé est un décor de carte postale, la campagne que l’on aimerait sauver de l’urbanisation galopante du Genevois, un vestige du passé qui nous rappelle que le lait vient de la ferme et les légumes de la terre.
Entre champs et collines, à deux pas de la ville, quelques maisons de villages et d’anciennes fermes rénovées avec amour confèrent à Norcier un charme d’antan que ses habitants semblent vouloir conserver discrètement.

Le rural Hameau de Norcier

Au détour d’un chemin, la Ferme « La Praille ». Construite en 1799, elle a connu bien des évolutions et des transformations pour parvenir au XX1ème siècle. Son dernier habitant fut Léon Clavel, le grand-père de Jean-Louis, puis la Ferme a conservé une utilité pour les travaux agricoles jusqu’à l’automne 2000. A partir de 2001, Sandra et Jean-louis ont entrepris de rénover le vieux bâtiment, dans le respect de son histoire, en lui redonnant une nouvelle vie, conforme au confort moderne.

La Ferme Clavel construite en 1799

Avec l’aide d’experts du patrimoine, ils ont rouvert des fenêtres qui avaient été comblées avec le temps, découvert des pierres anciennes (molasses) et des voutes, rénové et transformé la grange, l’étable ou encore le four à pain datant de 1858, utilisant des matériaux traditionnels comme l’enduit à la chaux pour les façades.

Au total dix années de travaux, en parallèle de leur métier d’agriculteur, d’une vie de famille bien remplie avec 3 enfants de 3, 9 et 12 ans ; dix années au cour desquelles le couple n’a ménagé ni son temps, ni sa passion pour mener des travaux de rénovation dans un esprit d’authenticité et de respect du passé.
Les différents bâtiments de l’ancien corps de ferme s’articulent autour d’une grande cour et d’un jardin qui autrefois accueillait les vaches en pâture. D’un côté leur maison d’habitation, l’étable devenue bureau et une grange qui se réserve la possibilité de se convertir en espace bien-être. De l’autre, l’ancien four à pain, transformé en gîte et maison d’hôte.

Retour à la terre et partage des cultures.

« J’aime le contact, et j’ai toujours eu envie d’ouvrir ma Ferme vers l’extérieur, de pouvoir accueillir des hôtes, qui l’espace d’une semaine de vacances ressourçantes à la campagne, partagerai un peu de notre vie, de notre passion pour nos animaux, nos terres et nos cultures » confie Sandra.

Après quelques années de travaux, l’ancien four à pain est devenu un charmant et confortable de gîte. Ouvert en novembre 2012, il accueille sur 70m2 jusqu’à 4 personnes, pour une semaine ou quelques jours.
Autrefois, la bâtisse était partagée en deux niveaux distincts : au rez de chaussée, le four à pain et à l'étage, le logis des ouvriers accessible par un escalier extérieur en bois. Les murs étaient enduits à la chaux avec des pierres du pays trouvées dans les champs et rivières (boulets et molasse).

Cette maçonnerie  a été conservée pour rénover la maison d'hôtes dans l'esprit le plus authentique possible. Pour lui donner un côté montagne, les murs intérieurs ont été habillés de bois brossé (chablis), les vieilles poutres conservées, des enduits à l'ancienne appliqués. Un lieu magique à découvrir, vraiment !

Pour visiter le Gîte de Sandra, rendez-vous sur son site internet : Le Refuge de la Ferme

Le bâtiment héberge 20 vaches et 25 chevaux en pension.