Un Noël en habit rouge et vert, scintillant de milles lumières

 Des sapins et de la neige évoquent la magie de Noël © Pascale Weber

Entretien avec Laurence Villemagne, boutique LV Déco à Saint-Julien en Genevois

Comment sera la décoration de ton sapin de Noël cette année ? 
J’aime les couleurs traditionnelles le rouge et le vert, et les matières naturelles, le bois, tissus, verres, bougies,… Ma déco sera donc composée de boules, de rubans, de petits personnages, d’oursons, mais toujours avec ces couleurs et des boules en verre pour le côté lumineux et aérien.

Et dans la maison, quelle déco ? Il y a beaucoup de guirlandes lumineuses et de bougies. Indispensables pour apporter la lumière et la chaleur qui nous manquent en cette saison. Le feu symbolise le rassemblement, la convivialité, la vitalité.

Qu'est-ce qui symbolise le plus Noël ? Les lumières dans les rues, les fenêtres qui scintille dans la nuit, la neige qui tombe doucement, nous entourant d’une atmosphère douce et ouatée, propice au calme, à la détente et à la sérénité.

Noël en Alsace


Tes souvenirs de tes Noëls d'enfant ? La magie de ces illuminations, du sapin que l’on décore en famille, des retrouvailles et du repas partagé tous ensemble. Et bien sûr de l’attente du passage du Père Noël pendant la nuit et des cadeaux que l’on découvre sous le sapin au petit matin.

Crois-tu encore au Père Noël ? Non bien sûr ! A l’époque on y croyais jusqu’à l’âge de 8 ans, aujourd’hui je n’en suis plus si sûre. Mais j’aime voir les yeux des petits enfants briller quand on leur parle de la venue du Père Noël. Ce qui est magique ce n’est pas la venue et les cadeaux, mais l’attente…

Marché de Noël à Colmar 

Comment sera ta table à Noël ? Décorée avec une nappe et de la vaisselle raffinée. Au menu, du foie gras, un chapon, des marrons et les 13 desserts de Noël.

Quel cadeau aimerais-tu recevoir ? Une surprise, un dîner au restaurant, une pause détente,…


10 idées cadeaux, créations originales et Made in France à découvrir dans la boutique LV Déco :


- Bougie et parfum d’ambiance Comptoir de Famille ou Fariboles
- Vaiselle en faience Gien
- Coussin et plaids Arpin
- Coussin et bougies Christian Lacroix
- Torchons, essuie-verres et carrés cuisine aux thèmes bistrots, provençaux Coucke ou Amarelle
- Plaids Home Spirit
- Bougies originales Point à la Ligne
- Vaisselle et couvert Sabre
- Luminaires et patères en bois Sophie Janière
- Bouillotes, Les Bouillotes de Béa

Une autre bonne adresse déco à Saint-Julien : la boutique Créa Déco qui propose les marques SIA et Jardin d'Ulysse.


Créa Déco - 33 Grande Rue, 74160 Saint-Julien-en-Genevois - Tél : 04 50 49 17 36



J’ai testé pour vous, le coaching sportif...

 « Les gens, surtout les hommes, connaissent et entretiennent mieux leur voiture que leur corps ! » 
Dans les années 80 c’était la mode de l’aérobic, puis il y a eu le fitness dans les années 90 et enfin est apparu le coaching sportif à la fin des années 2000.
Un petit air de Véronique et Davina, un sourire à la Karen Cheryl, Pascale Gautier, une ex-championne d’aérobic a évolué avec son temps. Après avec avoir été instructrice dans les cours collectifs XXL des clubs de fitness,  elle a ouvert une salle de sport privée à taille humaine, véritable bulle de bien-être au cœur de Valleiry.

Le Club-House
Nous avons rendez-vous chez elle, dans son Club-house (salle à la maison) » installé au bord d’une piscine agrémentée d’un joli jardin méditerranéen. Je suis très sensible à la beauté et à la sérénité qui se dégage de ce lieu. Premier bon point.

Un vestiaire très propre et bien pensé (douche, toilette) est prévu pour se changer et passer « la tenue de sport qui va bien ». Pascale me présente sa méthode d’entrainement qui inclus les fameux « plateaux vibrants». J’ai déjà testé et je ne suis pas entièrement convaincue par cette méthode controversée. ( je ne citerai donc pas la marque ici.)

Pascale me rassure, elle va me faire faire des exercices sur-mesure, en douceur mais efficaces, adaptés à ma morphologie. Elle remarque tout de suite que ça coince au niveau des hanches et des mollets. Oui effectivement, ils me font souffrir dès que je me mets à courir, et leur musculature n’est pas équilibrée. Exercice d’étirements et de musculation appropriés devraient améliorer tout ça. Qu’à cela ne tienne au boulot ! Ca coince, ça fait mal, ça tire,  ça chauffe,…mais après promet Pascale ça ira mieux. Prochain rendez-vous, la semaine prochaine.



Ma coach, m’aide, m’encourage me montre les bons mouvements et je ne vois pas passer l’heure d’efforts intense. Le lendemain quelques courbatures me rappellent que j’ai bien travaillé. Deux jours plus tard, je reprends la course à pied en suivant ses conseils. Et chaque jour je m’applique à étirer cuisses et mollets.
Deux semaines plus tard, je ressens déjà les premiers bienfaits, mes douleurs s’estompent et je commence à mieux courir…Bilan dans quelques semaines avec les mesures (cm et kg) pour le suivi et constater l’évolution.

"Pratiquez un sport régulièrement pour préserver votre santé et ajouter de la vie aux années !"

Pascale Gautier est coach privée à domicile et propose des cours individuels ou en petits groupe. Elle fait bénéficier les sportifs émérites ou amateurs de ses connaissances et de son expérience de professeur pour un véritable accompagnement physique et mental au service de la beauté et du bien-être. Au delà de l’aspect esthétique, un corps entretenu par le sport, est également un corps que l’on aime, dans lequel on se sent bien et avec qui on vivra harmonieusement tout au long de sa vie. L’entretenir est un besoin, un devoir, un respect mutuel, cela je m’en doutais déjà, avec Pascale Gautier, j’en suis définitivement convaincue.

Le conseil du coach : 
Une promenade entre amis, une randonnée en famille, des cours de gym dans un club à côté de chez vous : il y a mille et une façons de bouger et de faire du sport. Pratiqué en douceur, il reste un loisir sans objectif de compétition ! 
Choisir un sport ou activité qui nous correspond : danse si l’on aime la musique, aquagym si on aime l’eau, marche ou course à pied si on aime la nature, taï chi ou streching pour éliminer le stress. Le mieux étant de varier ses activités pour faire fonctionner le cœur (cardio) et les muscles, en combinant des exercices de renforcement musculaire et des étirements.
Dans l’idéal, il faudrait avoir une activité physique qui correspond au minimum à une demi-heure de marche par jour puis 2 à 3 heures de sport par semaine, d’intensité plus élevée. 
Pour mieux développer vos capacités, c’est vous qui fixez vos objectifs, dosez votre effort, évaluez vos progrès, mais vous pouvez aussi vous faire aider par un coach, en pratique individuelle ou en groupe. Respirer, découvrir, échanger, apprendre ensemble : plus qu’une simple activité physique, c’est un moment de convivialité et  de partage.

CLUB HOUSE Sport Bien-être - 350 rue du Pré Rosset
74520 Valleiry – Tél : 06 60 08 56 84







Les jours heureux du cinéma Rouge et Noir

Didier Renaud et Stéphane Debenest, projectioniste

Didier Renaud est un homme heureux. Il a fait de sa passion, son métier, d’un rêve une réalité. Directeur du Rouge et Noir, il savoure le succès de LA salle de cinéma de Saint-Julien en Genevois, qui attire 30 000 spectateurs par an.

 "J’ai quitté mon métier d’architecte, pour ma seconde passion, le cinéma ».

Au début, c’était un pari un peu fou, faire renaître de ses cendres l’ancien cinéma du Savoie. Le projet, soutenu au départ par l’association « Allons au cinéma » était de proposer un cinéma différent, à mi-chemin entre le cinéma d’art et d’essai et le cinéma populaire, tout d’abord dans l’ancienne salle, puis depuis 2007, grâce aux travaux réalisés par la municipalité, dans une véritable salle de cinéma confortable et moderne, dotée d’outil de projections numériques permettant de proposer une programmation riche et éclectique.

Festivals de film, commentaire et analyses de mises en scène avec Abderrahmane Bekiekh, Lanterne Magique pour le jeune public, séances pour les scolaires,  le Rouge et Noir est désormais l’un des lieux de culture les plus attractifs du canton du Genevois.
Cinéma à taille humaine et convivial, la séance se joue ici sans popcorn ni publicité, mais avec des débats, des échanges, des critiques de film. Animé par une équipe de bénévoles passionnés, le cinéma de centre-ville est un véritable lieu de vie. L’accueillant café « les 400 coups » permet de poursuivre les discussions entre cinéphiles novices ou avertis, après la diffusion. Quatre employés assurent le fonctionnement du cinéma, 2 projectionnistes, une personne d’entretien et le directeur, Didier Renaud. 

« Victime de notre succès, le cinéma n’est plus assez grand (128 places). Il nous faudrait une deuxième salle ! »

La programmation à venir :

Le festival « Filmar en América Latina » 15ème édition et pour la 2ème année au Rouge et Noird. Festival Suisse de film « Latino » qui traverse les frontières, tout comme les spectateurs. «  18% de nos spectateurs viennent de Genève » témoigne Didier Renaud.
4 films seront présentés à Saint-Julien : un film chilien, brésilien, argentin et colombien.


LES JOURS HEUREUX, documentaire de Gilles Perret (2013 - 1h37)
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».

Ven 22/11 : 20h + rencontre avec le producteur du film Fabrice Ferrari
Sam 23/11 : 18h 



Etes vous une famille à énergie positive ?

Pour chauffer de l'eau rapidement,  l'appareil le plus performant est ...
la bouilloire ! © Pascale Weber

Vous êtes sportif, dynamique, plein de vie, vos enfants sont toujours en mouvement, de l’énergie, vous en avez à revendre mais cela ne veut pas forcément dire que vous êtes une famille à énergie positive ! 

Le saviez-vous ?
La consommation d’électricité spécifique, autre que pour le chauffage et l’eau chaude, dans la maison a été multipliée par 4 depuis 30 ans en raison de l’amélioration de la qualité de vie et du confort des ménages (congélateur, sèche-linge...) et de la multiplication des équipements électroménagers (lecteurs DVD, ordinateurs, consoles de jeux, décodeur TV, internet haut débit…).
Et quand ces appareils ne fonctionnent pas, ils peuvent tout de même continuer à consommer de l’énergie :

  • soit parce qu’ils sont en "mode veille" : ils ont été éteints avec la télécommande au lieu de l’interrupteur "marche/arrêt", une petite lumière ou une horloge continue à fonctionner…
  • soit parce qu’ils sont éteints mais encore raccordés à la prise : un courant résiduel continue à circuler. La consommation des veilles est comparable à une fuite d’eau.


Les multiprises, on en a jamais assez !

Les appareils en veille sont très nombreux et consomment 24h/24, 365 jours par an. C’est de l’énergie perdue ! Vous pouvez économiser jusqu’à 400kWh (soit tout de même 44 €/an) en éteignant complètement vos appareils. De plus, couper complètement l’alimentation permettra de mettre vos appareils totalement hors tension, ce qui allongera leur durée de vie.

Partez à la chasse au gaspillage et relever le défi Familles à Energie Positive
Avec le défi Familles à Energie Positive, l’an passé en Rhône Alpes 1500 familles ont réussi à réduire de 13% leurs consommations d'énergie. Cet hiver encore, et pendant les quatre mois d’hiver, de décembre à fin mars, les familles, seules ou en équipe peuvent participer et relever le défi qui consiste à réduire sa consommation d'énergie. Ceci simplement en changeant ses habitudes et en appliquant quelques gestes simples.

Un wattmètre pour mesurer sa consommation en temps réel © Prioriterre

Dans le canton, la MJC de Saint-Julien et Régis Ruch cherchent à constituer une équipe pour participer au défi pour la deuxième année. Une dizaine de foyers se regroupent pour représenter leur village, leur quartier, leur association, leurs amis et concourir avec l’objectif d’économiser le plus d’énergie possible sur les consommations à la maison : chauffage , eau chaude, équipement domestique.

Chaque équipe fait le pari d’atteindre 9% d’économies d’énergie par rapport à l’hiver précédant le défi. Le défi se base sur le progrès global des comportements : peu importe d’où on part, l’essentiel est de progresser ensemble. La bonne nouvelle c’est qu’économies d’énergie riment avec économies pour le porte-monnaie : 12% d'économies d'énergie représentent environ 200€ en mois sur leur facture. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, 3 000 000 kWh ont été économisés par les 3 000 foyers participants aux trois premières éditions.

des économies sur toute la ligne © Prioriterre

La région Rhône-Alpes est la 1ère en France à avoir testé le défi « Familles à énergie positive », initié par l’association Prioriterre. Le Conseil Régional Rhône-Alpes a soutenu son déploiement sur les huit départements de la région en collaboration étroite avec l’ADEME et le réseau Espace Info Energie Rhône-Alpes.

Pour participer au défi, contacter : regis.ruch@mjcstjulien.fr
Plus d’informations : http://www.familles-a-energie-positive.fr/

Du vintage aux nouveautés, du ski pour tous les goûts.

Affiche Musée du Ski Geiser (Suisse)

La neige arrive, les spatules frémissent. Pour celles et ceux qui veulent acheter du nouveau matos, vendre les skis des enfants ou faire de bonnes affaires, la bourse aux skis est « The place to be » en ce mois de novembre. 

Skis vintage

Se remémorer avec un brin nostalgie ses premiers pas sur les planches devant des affiches vintage et de vieux skis en bois pendant que les bambins s’essaient aux joies du snowboard, c’est à Vitam-Neydens et c'est la fête de la glisse, les 16 et 17 novembre.


Ce nouvel événement dans le Genevois est la bonne idée pour se mettre doucement dans l'ambiance des sports d'hiver, à deux pas des stations, qui d’ailleurs ont fait le déplacement des Rousses au Grand Bo en passant par les Brasses.

Le Grand Bo, le ski et la tradition du bon reblochon !


Le Ski Club de Saint-Julien-en-Genevois est présent, organisant une grande bourse aux skis et enregistrant les inscriptions pour les dimanche et les mercredis de neige.

Le Ski-club rime avec glisse conviviale à prix doux

Acheter ou vendre, des bonnes affaires à faire
Parmi les stands et marques de sports d’hiver, notre attention a été retenue par un nouveau produit permettant d’accrocher et de transporter aisément ses skis avec ses bâtons « Skibat ». Conçu et fabriqué dans l’Ain à Oyonnax, ce produit Made in France est une innovation bien pratique pour ne plus perdre ses bâtons dans la soute du bus. De plus elle soulagera votre épaule qui n'aura plus à supporter les skis ! 

C'est nouveau, c'est français et c'est bat pour porter ses skis !
Le créateur de Skibat

Sur les pentes du Salève, avec le trailer Vincent Delebarre.

Vincent Delebarre,  l'un des meilleurs mondiaux du trail © Pascale Weber

Marcher sur les pentes de notre beau Salève c'est bien, courir sous le soleil c'est encore mieux, que dire lorsqu'on bénéficie des conseils d'un coach, champion de la discipline alias Vincent Delebarre ?
Reportage, ce mardi 12 novembre, en compagnie des élèves de 4ème ENDM du collège Rimbaud de Saint-Julien en Genevois et de Vincent Delebarre, sur le versant sud du Salève.

Vincent, peux-tu nous donner ta définition du trail ? 
Pratiquer le trail, c'est se déplacer à pieds de façon sportive, en pleine nature (souvent en montagne, en milieu accidenté), de façon autonome. Le trail implique de gérer son effort et d'appréhender le milieu pour y progresser. En compétition, ce déplacement se fait sur un parcours balisé et le but est d'avancer le plus rapidement possible, en courant ou en marchant.

 Trail court, moyen, ou ultra... qu'est ce qui fait la différence ?
Le trail recouvre une notion de liberté qui implique de pouvoir parcourir une distance ou une autre sans être contraint par quoi que ce soit. La pratique du trail implique une certaine longueur dans l'effort. 
Les trails courts ou "découverte" nécessitent de courir entre 2 heures (pour les meilleurs) et 4 heures, ils sont accessibles aux débutants et donc moins techniques ou moins accidentés.
Un trail "classique" durera, pour les meilleurs, environ 4 heures, et il est important de savoir tout gérer : le terrain, la technique, le temps qui passe, les conditions atmosphériques...
Un ultra intègre une dimension différente dans la mesure où l'on passe au moins une journée et tout ou partie d'une nuit. Ce paramètre est important et change tout.

Combien de trails cours-tu chaque année ? 
Une bonne douzaine, que je sélectionne en France et à l'étranger, pour moitié des nouveaux parcours que j'aime découvrir, et d'autres, sur lesquels j'ai déjà établi un temps de référence, sur lesquels j'aime revenir et faire mieux ! 
En 2013, Vincent Delebarre a remporté le Quechua Tour des Fiz en 8 heures 1 minute et 44 secondes, 61 km, 5000 m D+/D- sous une chaleur de plomb et termine la saison en finissant 3ème sur l'Ultra Trail de l'atlas Toubkal,105km 6500D+ en octobre dernier.

Quand tu ne cours pas, tu fais quoi ?
Je cours encore ! Je m'entraîne et j'accompagne des groupes. Au travers de ma société STEM, je fais partager mon expérience aux apprentis trailers, au travers de stages de découverte sur des parcours mythiques, tour du mont-Blanc ou du GR20 en Corse. Invité par les professeurs de la classe ENDM du collège Rimbaud, c'est l'occasion de partager avec les jeunes, l’histoire du trail, l’esprit sportif, le goût du challenge et la gestion de l’effort, ou encore l’hygiène de vie, la discipline et le dépassement de soi. Autant de qualités qui s’appliquent sur les terrains de sport, mais également dans la vie de tous les jours, pendant les études, ou plus tard dans le monde du travail. 

Le sport c'est ta vie ?
Ancien militaire dans les chasseurs alpins, guide de haute-montagne et moniteur de ski, oui, en quelques sorte, le sport est ma vie, ma philosophie de vie.
J'allie mes passions pour le ski, le trail et la montagne. Le trail est un vecteur intéressant qui permet de se mesurer à soi et au terrain en allant dans ses retranchements, nous obligeant à avoir une discipline de vie et le respect du milieu. J'ai fait mien cet adage : "faire corps avec sa nature". 

Respecter la nature et sa nature, mais aussi connaître ses limites, tout en se surpassant pour les dépasser !  Merci Vincent, pour ce beau partage, tout en humour et humilité, mais avec beaucoup de professionnalisme. 

Le coach dispense de précieux conseils
aux élèves du collège Rimbaud

Une météo idéale

Des panoramas somptueux

Une nature généreuse

et une vue magique sur le mont-Blanc

Alain Baraton : l’homme qui murmurait à l’oreille des arbres.

Alain Baraton

Ce n’est pas le déluge apocalyptique qui régnait ce soir-là  sur le Genevois qui décourageait les fans d’Alain Baraton de converger vers le Centre de Convention d’Archamps. Vendredi 8 novembre, ils étaient prêts de 300 à avoir Rendez-vous avec celui qui a voué sa vie aux jardins royaux de Versailles.

« Au moyen-âge, jardiner voulait dire faire l'amour à la femme d'autrui ! Mais avoir la main verte, ne signifie pas forcément prendre des râteaux ! » alerte avec humour Alain Baraton.

Le jardinier n’est pas non plus cette image d’Epinal, un homme à la tête de chou ou au chapeau de paille, en tablier vert et bottes en caoutchouc, les deux pieds dans la boue et un poireau à la main. Le jardinier cultive un jardin secret, mais pas que. Il ne se cantonne pas non plus à tailler ses buis et tondre la pelouse. Non, le jardinier observe et écoute la nature, tente de la comprendre, de cohabiter avec elle, sans la juger, ni tenter de la dominer.

« Un beau jardin n’est pas forcément taillé au cordeau, il dégage des sentiments, une harmonie, c’est un lieu de vie, un éden que l’on quitte à regret ».

Les arbres nous parlent, il faut savoir les écouter.
L’homme a appris à aimer les arbres aux côtés de son grand-père qui était luthier. En effet, l'art de ces artisans qui fabriquent des instruments de musique commence avec le choix des bois employés, déterminant pour l'esthétique de l'instrument et surtout pour la qualité sonore.
Les observer, les écouter, car ils peuvent exprimer la crainte ou la souffrance, tout comme la joie de vivre. Le chêne, symbole de longévité et d’élégance, est son préféré. « J’ai toujours pris des décisions  importantes au pied d’un arbre » confie le royal jardinier.
« Je n’aime pas que l’on taille les arbres. Tailler les branches, c’est comme couper les cheveux, cela ne les renforce pas, regardez les miens ! » Un arbre taillé aurait une espérance de vie plus courte, environ 150 ans, à plusieurs centaines d’années pour ceux que l’on ne taille pas.

Les jardins de Versailles en 1994 © Pascale Weber
Les jardins de Versailles en 1994 © Pascale Weber
Les Jardins de Versailles aujourd'hui - wikipedia
Il a la main verte, mais pas la langue de bois.
Bien sûr la tempête de 1999 a été un traumatisme, mais finalement cela a permis de reconstruire les jardins de Versailles selon les plans et la perspective dégagée imaginés par Le Nôtre à l’époque de Louis XIV. « Le Nôtre qui d’ailleurs n’était pas un jardinier, mais un architecte de jardin, qui ne s’intéressait pas aux plantes, ni à la transmission de son œuvre. Certes, c’était un génie, mais il n’a pas su partager contrairement à Jean-Baptiste de la Quintinie. Celui ci créa le potager du roi, fut précurseur des cultures de primeurs, de l’acclimatation des espèces fragiles, figuiers, melons, orangers,…avant de devenir directeur des jardins fruitiers et potagers de toutes les maisons royales. »
Alain Baraton et une centaine de jardiniers oeuvrent donc à la conservation de notre patrimoine, avec la contrainte de visiteurs, plus de 10 millions chaque année, des nombreux événements qui ont lieu à Versailles, des expositions dans le château et dans le parc. « L’art contemporain à sa place à Versailles, mais que l’on s’extasie devant un homard géant suspendu dans la galerie des glaces ou un arbre mort-scultpture à plusieurs milliers d’euros dans les allées je ne comprend pas. Les arbres morts, il y en des dizaines dans les bois et ceux là n’intéressent personne ! »

On récolte ce que l’on sème.
« Mon rôle de jardinier est de faire vivre l’héritage du passé, de transmettre aux générations futures. » Faire preuve de patience et de sens de l’observation sont les qualités principales de jardinier. De beaucoup d’amour et une passion sans limite également, pour accompagner la nature, la magnifier.
« Après la tempête nous avons décidé de limiter l’emploi de pesticides ou « phytosanitaires » terme « politiquement plus correct ». C’est avec bonheur que l’on a vu réapparaître les oiseaux, hirondelles entre autres, les insectes comme les libellules dans les jardins de Versailles. »
Les arbres sont indispensables à notre vie, à notre équilibre, à nos racines. Ils ne sont pas uniquement du bois de chauffage ou de la pâte à papier en devenir. Ils sont nos racines, notre oxygène. Un thème repris par le film « Il était une forêt » de Luc Jacquet qui sort sur les écrans ce mercredi 13 novembre.

Prochain Rendez-vous d’Archamps :
Vendredi 06 décembre : Christophe Faure "Maintenant ou jamais : la transition du milieu de la vie"


L’une cuisine, l’autre écrit, elles sont bien plus que « Simples Femmes »


Viviane Sontag, auteur de "Simples Femmes"
Vendredi 15 novembre, Naya Kostara de l’Auberge de Feigères convie ses hôtes et l’écrivain Feigèroise Viviane Sontag, pour une soirée sous le signe de la gastronomie et des échanges littéraires autour du roman « Simples Femmes ».

L’automne est là, ses premiers frimas, le soleil qui chaque jour brille un peu plus bas.
Un feu de cheminée, un thé et un bon roman, mais aussi des saveurs gourmandes ici et là qui ravissent les papilles. Châtaignes, champignons des bois, civets et soupes de potiron, biscuits au chocolat, vin chaud aux épices… Autant de douceurs et de bons petits plats qui ravissent le moral autant que l’estomac.
L’automne c’est aussi la saison des prix littéraires, des bons repas entre amis. Amoureuse des livres et de la gastronomie, Naya Kostara a eu l’idée de concocter une soirée Chasse et Echanges, autour d’un repas aux saveurs d’automne.
Deux femmes généreuses et pleines de talents, la toque de Naya et la plume de Viviane Sontag seront réunies pour une soirée conviviale proposant bonne chère et échanges littéraires autour de l’un des derniers livres de la romancière « Simples femmes ».

L’écrivain, Viviane Sontag 
Viviane Sontag est née en Algérie, et réside en Haute-Savoie, à Feigères, depuis 40 ans. Elle écrit des nouvelles, des romans et des pièces de théâtre. Elle a obtenu plusieurs grands prix, dont le prix Huguette Perrier de la Nouvelle pour son livre « Miramar » Elle a collaboré à des émissions culturelles radiophoniques (dont la Radio Suisse Romande) et à de nombreuses revues littéraires.
Au cours de la soirée, elle témoignera  autour de son roman "Simples femmes", son avant-dernier livre édité, mais qu’elle a longtemps porté.
Elle y évoque ses souvenirs, le temps passé, révolu, et qui s’effiloche dans la mémoire.
Son histoire, son roman se situe au cours des toutes dernières années de l'Algérie dite "coloniale". L'atmosphère de cette époque est particulière. Les petits bonheurs sont provisoires... Et dans ce cadre défilent des femmes avec leurs préoccupations de femmes… Imagination et mémoire sont à l'origine de ce roman.
"Je suis moi-même la matière de mon livre", disait Montaigne. "On a beau se servir de l'imaginaire, écrivant, nous sommes bien présent, à la pointe de notre crayon... " confie Viviane Sontag.


Soirée Chasse et Echanges Chez Naya – Auberge de Feigères – Réservation : 04 50 79 65 59
AU MENU : Kir à la châtaigne - 
Tourte aux foies de volaille
 - Civet de Sanglier et ses accompagnements
 - Poires pochées au vin rouge et aux épices, sa glace vanille au chocolat chaud



En savoir plus : Le Livre, Simples Femmes  
« Simples femmes… » Femmes, simplement. Femmes seulement… D’une même essence ?
Naturellement femmes, tout bonnement, depuis la nuit des temps ?…Femmes au quotidien, modestes, contraintes, ou désabusées et courageuses, et parfois relevant le front. Femmes d’hier ? Ou femmes de toujours ?
C’est en Algérie que se situe l’action de cette œuvre romanesque, au cours des années qui suivirent la guerre de 1940.
Une adolescente découvre la lumière violente d’un rivage qui, lui a-t-on dit, est le sien. Elle se prend à aimer cette terre chaude, colorée, bruyante, silencieuse parfois, singulière souvent, au long d’étés où l’on apprécie des petits bonheurs tout provi-soires… Des menaces pèsent sur le pays, et d’autres sur la sérénité du foyer de ses parents.
Françoise ouvre les yeux sur l’existence des adultes autour d’elle, et se reconnaîtra elle-même bien plus fragile qu’elle ne le croyait…

Recycl’art, et si les objets avaient une âme ?

Un motard un peu fou ? © Pascale Weber

Le premier se casse la tête pour ne pas casser l’œuf, le second transforme les cadeaux de Mère Nature, au gré de son imagination. Tous deux sont des artistes recycleurs, des passionnés du détournement d’objets.

Ces deux voisins et copains, natifs de Rumilly, en donnant une seconde vie aux objets qui les touchent exposent à quatre mains sur le thème du « Recycl’art,  si les objets avaient une âme », aux Ateliers du Vuache de Valleiry, jusqu'au 29 novembre prochain.

Pour Jean-Pierre Burquier, ce sont de vieux outils et objets en métal (pince, herse, sécateur, chaîne à vélo, ressort,..) prédestinés à finir à la casse et des œufs d’autruche vidés mais non cassés qui donnent naissance à des personnages loufoques, des animaux fantastiques ou autres créatures humoristiques.

Jean-Pierre Burquier et Jean-Pierre C'oeuf © Pascale Weber

Contraste entre la rudesse du métal et la fragilité minérale de l’œuf, exercice qui défie les lois de la physique pour aboutir à un juste équilibre entre les deux matières que tout oppose.
Pas étonnant que les physiciens du Cern aient demandé à Jean-Pierre Burquier de leur imaginer une exposition sur le thème « Les Savants Fous ».

Pendant ce temps, Alain Ramel, au cours des ses pérégrinations bucoliques, ramasse dans la nature des bouts de bois ou des cailloux aux formes curieuses ou insolites. Des coups de cœur qu’il collectionne avant de leur faire raconter un petit bout d’histoire, de son histoire que chacun ensuite peut imaginer.

Alain Ramel et ses figures mi-bois, mi-pierre. © Pascale Weber
Des visages et des figures fantastiques, des scènes qui évoquent la souffrance ou la joie, des œuvres au naturel qui ne vous laisseront pas de marbre, des oeuvres si personnelles, que l’artiste, pour l’instant, hésite encore à s'en séparer.

 « Un travail artistique fait de recyclage, de détournement d’objets, de créativité et de travail manuel qui correspond totalement à l’état d’esprit du lieu » témoignait Pascal Bertrand, responsable du Service Jeunesse de Valleiry et Ateliers du Vuache, lors du vernissage.

« L’art ravi, lorsqu’il prend est crée à partir d’objet trouvé près du Lac des Confins ». Marc Favre, maire de Valleiry.


Exposition : Jean-Pierre Burquier et Alain Ramel aux Ateliers du Vuache à Valleiry ( Espace Albert Fol) jusqu'au 29 novembre 2013.

Novembre, un mois sous le signe des Arts, avec un grand A

L'affiche de la 2ème édition des Lez'arts - © Pascale Weber
De l’Art à l’Artisanat, il n’y a qu’un pas, une mince  frontière parfois difficile à cerner !
Pour cela, un petit tour à Novembre en Art 2013, à Saint-Julien en Genevois pourra vous éclairer.

Pour la 10ème année, la ville de Saint-Julien consacre le mois de novembre aux arts et aux savoir-faire manuels. 3 week-ends dédiés aux arts plastiques et à l’artisanat, avec le concours des associations Art-Club et Arc-en-Ciel.

Le coup d’envoi sera donné samedi 9 et dimanche 10 novembre avec le Salon des métiers d’art organisé par la commune : bijoux, chapeaux, sacs en cuir ou en tissu, vaisselle et sculpture de céramique ou de terre, lampes en verre, objets en fer ou en bois, bougies, peinture… Une trentaine de créateurs régionaux ont été sélectionnés pour la qualité et l’originalité de leur travail artisanal et entièrement fait-main.

Les 16 et 17 novembre, l’association Arc en Ciel organise sa traditionnelle exposition-vente d’artisanat lui permettant de collecter des fonds destinés à aider des familles en difficulté à partir en vacances ou à pratiquer une activité sportive ou culturelle au long de l’année.

Enfin pour clôturer Novembre en Art, les 23 et 24 novembre, l’Art Club et Jean-Luc Villemagne organisent le grand rendez-vous régional d’art contemporain avec les Lez’arts de Saint-Julien. Une belle palette de talent, présentant sculptures et peintures qui interrogent notre imagination et stimule notre créativité.

> Le salon des métiers d’art - Les 9 et 10 novembre

> L’exposition Arc-en-Ciel pour la solidarité - Les 16 et 17 novembre

> Lez’arts - Les 23 et 24 novembre
À L’Arande de Saint-Julien en Genevois – Entrée libre