Les incroyables talents locaux sont dans Genevois Styles

Robes mariée - Valérie Pache

Toujours à l'affut et à la découverte de créateurs et talents locaux, GENEVOIS Styles sera sur l'événement SHOOTING St'arts. Evénement privé réservé aux journalistes de la PQR, magazines, presse nationale, bloggeuses de la mode, sur invitation, il sera l'occasion de rencontrer et de mettre en scène des artistes et artisans des 2 Savoie, de produire de belles images pour nous faire rêver et nous donner l'envie de consommer beau, utile et local.

Des créateurs, des artisans, des artistes. De vêtements, de chaussures, de bijoux, de décoration, des photographes, des mannequins, des coiffeuses et maquilleuses, au total plus de 60 talents des 2 Savoie réunis le temps d’une journée au Prieuré de Talloires, pour un Shooting d’exception.


Le Prieuré de Talloires cadre du Shooting St'arts


D’incroyables talents locaux
Notre région regorge d’une multitudes de talents, d’artisans, de créateurs et créatrices incroyables qui méritent d’être connus et mis en lumière. C’est le pari de la créatrice Laura Tuohy Bourguignon, avec l’événement solidaire et collaboratif Shooting St’Arts.
Au coeur d’un lieu insolite, le Prieuré de Talloires, photographes, couturiers, créateurs textile et accessoires, maquilleurs, coiffeurs, mannequins, relookeurs, fleuristes ou décorateurs rassemblent leurs compétences pour mettre en valeur leur travail quotidien lors d’un shooting photo 100% local.
C’est toute une équipe totalement bénévole et solidaire composée également de graphistes, rédacteurs et organisateurs d’événements locaux qui met la machine en route avec passion et bonne humeur !

François Laroque, spécialiste mondial de Shakespeare ne sera pas aux Rendez-Vous d'Archamps !

François Laroque, spécialiste de Shakespeare

J'étais en train d'écrire cet article quand l'information est tombée, et non ce n'est pas un Poisson d'Avril !
« Les Rendez-vous d’Archamps sont malheureusement dans l’obligation d’annuler l’intervention de Mr François Laroque, vendredi 01 avril à 20 h 30 au Centre de Convention Porte Sud de Genève à Archamps Technopole.
Nous tenons à nous excuser pour ce contretemps et à vous remercier pour votre compréhension.
Prochain Rendez-vous avec HJ Lim, vendredi 20 mai à 20 h 30. ».

François Laroque, professeur de littérature anglaise à la Sorbonne-Nouvelle et spécialiste mondial de Shakespeare et du théâtre élisabéthain était l'invité prévu des Rendez-vous d’Archamps au Centre de Convention Porte Sud de Genève à Archamps Technopole, ce Vendredi 01 avril

La toilette au naturel, avec les Savons du Léman ou…



De délicats savons bio, pour le plaisir des yeux et de la peau...


…Le jour où j’ai regardé ma douche différemment. Rencontre avec Sandra Rembert, créatrice des Savons du Léman, installée à Vers (Haute-Savoie, Genevois)

Votre douche vous la prenez comment ou plutôt avec quoi ? Est-ce que vous rêvez de plages tropicales et de paradis terrestre avec Ushuaia, Tahiti et autres gels douche aux senteurs exotiques. Est-ce que vous avez déjà opté pour un gel bio en pensant que c’était mieux pour votre peau ou encore mieux un savon, parce que c’est mieux pour votre peau et pour la planète.

Après une visite dans l’atelier de Sandra, artisan-savonnier, je comprends mieux l’intérêt d’utiliser ses savons et pas ceux du commerce, encore moins de la grande distribution.

Sandra Rembert, créatrice des Savons du Léman

Aux Avenières, la vie de Château le temps d’un week-end


Le Château des Avenières - crédit Pascale Weber

Il est des lieux fascinants, intrigants, attirants. Le Château des Avenières en fait partie. J’ai découvert le Genevois en 1997 et très vite mes pas m’ont mené vers cet endroit. En 1999, j’y ai séjourné le temps d’une courte nuit, puis j’ai eu l’occasion d’y revenir lors de l’une ou l’autre des soirées données au Château et, très régulièrement, les Avenières sont le théâtre de balades ou de parties de luge. Un écrin secret qui se dévoile à l’abri du Salève, regardant Annecy et un magnifique panorama sur le Mont-Blanc.

Ma rencontre avec l’histoire du Château et de ses propriétaires, la famille Odin, est un rêve que j’ai fait en créant Genevois Styles. Il est temps de vous en dire un peu plus.

Un mystérieux château de légende perdu dans le Salève
L’histoire de ce château de conte de fées débute en 1904 lorsque Mary Shillito, une riche héritière américaine séjournant à Genève, tombe amoureuse de ce coin perdu du Salève, à deux pas du Mont-Sion, offrant à ses yeux un somptueux panorama sur la chaîne des Alpes. Elle fait le rêve d’y construire une demeure dédiée à sa chère sœur Violet, décédée quelques années plus tôt.
La construction du château commence en 1907 et durera six ans. Quand elle n’est pas sur place pour superviser les travaux, Mary parcours les antiquaires et brocanteurs parisiens et rassemble une impressionnante collection de tapisseries royales, tableaux et mobiliers Louis XV destinés à son futur château.
Elle profite aussi de ses séjours dans la capitale pour fréquenter des cercles dédiés aux sciences occultes. C’est dans ce milieu qu’elle rencontre Assan Dina, un étrange personnage tout à la fois ingénieur, égyptologue, passionné d’astronomie et d’astrologie, qu’elle épousera en 1913.

Avec le château, la région s’éveille à la modernité
La puissance de créativité et d’ingéniosité d’Assan Dina qui souhaite les dernières technologies pour son château va profiter à la modernisation de toute la région. Pour obtenir de l’électricité, il fait construire sur les Usses une petite centrale électrique près du pont de la Caille. L’eau courante arrive à partir de 1920 depuis une source située sept kilomètres en amont. Il fait également construire une route vers le sommet du Salève où il envisage la construction de l’observatoire.
Généreux et extrêmement concerné par les conditions de vie dans leur région d’adoption, le couple va participer à l’amélioration de l’économie dans la région de Cruseilles, essentiellement tournée vers une activité agricole rude et laborieuse à l’orée du XXe siècle.

Après la mort d’Assan Dina, Mary Shillito vend le château en 1936 à un notaire qui s’empresse de vendre aux enchères le fabuleux trésor des Avenières. Transformé en centre d’accueil de la Croix-Rouge puis en collège religieux, le château est revendu en 1972 à un commerçant de Cruseilles, puis à un architecte suisse avant d’être racheté par l’industriel François Odin en 1994.

La salle de restaurant - crédit Pascale Weber
Aujourd’hui hôtel de charme et de caractère, le Domaine des Avenières, classé Relais & Châteaux accueille le visiteur en quête de calme et de plaisirs raffinés, tout comme l’amateur d’émotions rares et de mystères.
Laurence et Nicolas Odin, propriétaires des lieux invitent leurs hôtes à partager la magie et la douceur de vivre du château dans toutes ses dimensions, alliant confort et originalité des chambres, saveurs culinaires au restaurant gastronomique, ressourcement dans un cadre exceptionnel emprunt de beauté et de sérénité naturelle.

Retrouver la suite de cet article dans notre numéro GENEVOIS Styles #printemps 2016. (sortie le 7 avril)


Domaine des Avenières
Lieu-dit La Chenaz
74350 Cruseilles
Tel : +33 (0)4 50 44 02 23
www.chateau-des-avenieres.com

Naissance de l'association Les CréActeurs du Genevois


Une nouvelle association locale, Les CréActeurs du Genevois a vu le jour le 1er février 2016. Citoyenne et indépendante, elle a pour vocation d’inspirer le changement pour faire évoluer la société avec sens et conscience dans le respect de l’Homme et de la Nature et de valoriser les initiatives créatives locales et durables. Ses valeurs reposent sur la solidarité, la bienveillance, l’authenticité et le partage de compétences et de savoirs.

Les membres fondateurs de l’association se donnent pour missions de mettre en lumière les savoir-faire locaux (commerces, indépendants, artisans, créateurs…), d’offrir une plateforme d’échange positive, créative et inspirante dans un esprit de mixité sociale, culturelle et générationnelle et de créer du lien entre les acteurs de la société civile, les autorités publiques, les milieux économiques.

Autour de projets solidaires fédérateurs, les actions de l’association se déclinent en trois axes. L’édition d’un magazine – GENEVOIS Styles – et de différents guides donnant des explications et des repères au public pour consommer de manière plus consciente, locale et durable, d’encourager les pratiques autour du bien-être et de la préservation de l’environnement, de mettre en lumière les créateurs et artisans locaux. Un site web collaboratif – www.genevois-styles.fr – complémentaire du magazine, qui informe des actions des CréActeurs du Genevois. Enfin, la co-création d’événements et de manifestations ayant pour but de favoriser les échanges et les collaborations entre CréActeurs et de communiquer sur leurs activités auprès du grand public : apéros de la co-création, festival des initiatives locales et durables, salon des CréActeurs, Artistes et Artisans, Disco-Soupe avec les Colibris.

Les premières actions de l’association :


Marché éco-bio de Saint-Julien en Genevois
Organisé par Apollon74 dans le cadre de la quinzaine du développement durable, plus de 40 exposants et ateliers autour de l'alimentation, des produits de soins et de santé, de l'habillement, de la décoration et du commerce équitable, du bien-être.  Les CréActeurs du Genevois et du magazine Genevois Styles seront présents sur le marché éco-bio.
Samedi 30 avril de 10h à 18h - La Paguette à Saint-Julien en Genevois


Foire de Valleiry
Forains, exposants, braderie, animations festives et repas, marché de producteurs et artisanat local en partenariat avec Les CréActeurs du Genevois qui présenteront leurs métiers et savoir-faire.
Dimanche 12 juin - Valleiry

Toutes les informations sur l’association :

www.genevois-styles.fr - rubrique Les CréActeurs.
Facebook/Les-CréActeurs-du-Genevois

Pour rejoindre l'association ou avoir plus d'informations : 
contact : 06 80 20 90 66 - mail : genevois.styles@gmail.com

Rémi Lafond, ma nouvelle vie comme maroquinier


Rémi Lafond, il n’y a pas d’âge pour commencer une nouvelle vie !

Rémi Lafond a un parcours pour le moins original. Paysagiste de formation, il débute sa
carrière aux Pépinières Gesmier à Valleiry. Il quitte rapidement ce métier pour intégrer l’armée de terre qui se professionnalise, en tant que mécanicien où il s’occupe de l’entretien de véhicules. Il passe ainsi treize années en Lorraine, puis revient en Haute Savoie pour intégrer le centre d'information et de recrutement de l'armée de Terre d'Annecy pendant 4 ans.

A la faveur d'un reclassement et d’un bilan de compétence, il s’oriente vers un nouveau métier. Son CAP de sellier-maroquinier en poche, en janvier 2015, il ouvre son atelier dans le sous-sol de sa maison en bois ronde à Jonzier-Epagny.

Passer de l’Armée à sellier-maroquinier, ce n’est pas commun ?
Effectivement, mais je me suis demandé ce que j’aimais faire et ce que je savais faire. J’aime travailler et créer de mes mains. Dans mon métier de mécanicien j’étais amené à réparer et coudre des bâches, des sièges de véhicules,… De là m'est venue l’idée de m’orienter vers le travail du cuir. J’ai pu intégrer une formation continue dans la réputée école La Fabrique – les Ateliers Grégoire qui forme aux métiers du cuir et de la maroquinerie. 80% des élèves intègrent des maisons de renom comme Hermès ou Vuitton.

Parlez-nous de vos créations ?
J’ai découvert la couture au point sellier qui se réalise avec deux aiguilles. Contrairement au travail du cuir en couture machine, utilisé pour la plupart des articles de maroquinerie, la couture sellier est entièrement manuelle et extrêmement solide. Elle permet en outre un travail beaucoup plus fin, plus précis mais aussi plus créatif. J’aime créer des objets uniques, personnalisés, sac à mains, porte-feuilles ou ceintures comme ces modèles avec incrustation de peau de carpe.
J’essaie de travailler de la façon la plus écologique possible, utilisant des cuirs avec un tannage végétal naturel. De la maison à mon atelier, j’essaie de concilier vie professionnelle et vie personnelle avec la même philosophie, la même de conscience de l’environnement et du travail bien fait.

Un conseil pour votre prochain sac à main, si vous voulez une pièce unique, faites un
petit tour à l’atelier Les Cuirs du Vuache.

En savoir plus : http://www.cuirs-du-vuache.fr/

Les créations de Rémi Lafond :

Pochette et porte monnai

étui à lunettes

Ceinture


Une fois mort, nous continuons à vivre…

Stéphane Allix et Gérard Lemarié au Rendez-Vous d'Archamps - 04.03.16

Y a t’il une vie après la mort, pourquoi avons-nous peur de la mort, pourquoi la mort est-elle taboue, comment vivre après la mort d’un être cher, pouvons nous communiquer avec les morts, si oui comment ?
Autant de doutes, autant de blessures, autant questions qui ne sont jamais traitées dans notre société occidentale qui tente de dissimuler, de faire abstraction de la mort.
Alors que tant d’autres civilisations vénèrent, respectent, échangent avec leurs morts, en France le sujet n’est même pas évoqué dans les cours de philosophie introduisait Gérard Lemarié, lors de la conférence de Stéphane Allix vendredi soir, aux Rendez-Vous d’Archamps. 


Vivre avec nos morts
On essaie de cacher la mort, de l’ignorer, de ne pas y penser dans nos vies de tous les jours. On tente de la repousser en prolongeant au maximum par tous les artifices l’espérance de vie.
Et pourtant nos morts sont là, qu’on le veuille où non, ils influencent nos vies, sans même qu’on s’en rende compte. Stéphane Allix l’a expérimenté dans son best-seller Le Test sorti en 2015.
Ils nous envoient des signes, manifestent leur présence. Si leur corps physique s’est dissout, leur esprit est bien là, autour de nous, en nous. La mort ne serait ainsi que le prolongement de la vie, sous une autre forme tout simplement.

Voici en quelques mots l’essentiel de ce que j’ai retenu de cette conférence qui s’est tenue à guichets fermés avec près de 600 personnes au Centre de Convention d’Archamps. Une centaine d’âmes en peine n’ont pas pu entrer et écouter Stéphane Allix qui a captivé son auditoire en partageant ses expériences d’échange avec ses morts, son frère et son père.

De cette conférence, j’ ai retenu que l’on pouvait tous tenter d’entrer en communication avec nos morts, de ressentir les signes qu’ils nous envoient. Et si c’était eux qui mettent ces petites plumes, ces papillons ou ces arcs-en-ciel sur mon chemin ?

L'arc en ciel, un signe sur notre chemin...

Alors ce matin, j’ai posé une question à mes guides, et tenté de transcrire en écriture intuitive ce qu’ils pouvaient me dire à la suite d’une méditation guidée. Comme Stéphane Allix, mais beaucoup plus jeune, dès l’âge de dix ans j’ai grandi avec les morts de ma vie, avec des blessures béantes, une colère et une tristesse infinie.

Quand on est un adulte, la mort des êtres chers est difficile à vivre et le deuil longtemps douloureux, l’accompagnement ignoré. Et qu’en est-il d’un enfant, de quel manière est prise en compte son deuil, lorsqu’il perd sa grand-mère, un parent, un frère ou une soeur ? On lui dit qu’il ou elle est partie pour un long voyage, qu’elle s’est endormie… On le préserve du cimetière car ce n’est pas la place pour un enfant, on l’écarte de la mort, pensant effacer sa peine !

Des blessures qui nous construisent
Je suis cette petite fille meurtrie qui a grandit avec ses morts. Avec cette très chère grand-mère Simone trop tôt disparue, lorsqu’elle avait dix ans. Puis avec son oncle Jean-Pierre, pour elle comme un frère de treize ans son ainé, tué dans un accident de voiture avec sa femme, deux ans plus tard. On a essayé de l’épargner, de lui cacher ses morts, mais on a oublié sa blessure béante, sa tristesse inconsolable, son deuil impossible à faire pendant tant d’années. Ving-cinq ans plus tard, le départ de sa chère belle-mère Myriam trop tôt disparue aussi, viendra rouvrir ces blessures. Au travers de la douleur de ses enfants, elle se dit  quoi bon, la vie vaut-elle la peine d’être vécue et comment ? Une quête de sens que poursuit cette petite fille  depuis tant d’année. A t’elle trouvé quelques réponses avec Stéphane Allix.

Voici la question que j’ai posé à mes guides ?
Chers morts de ma vie, Simone, Jean-Pierre, Myriam, je vous ai tant aimé et j’ai tant souffert de votre départ brutal, sans crier gare, puis de votre absence durant tant d’années, qu’avez-vous à me dire aujourd’hui ?
Par une méditation guidée (Claire Yümnity. - L’Arbre Blanc) je me connecte à ma Source. A la fin de celle-ci, comme la dernière fois, hasard ou coïncidence, signe de la présence de quelque esprit, les cloches de l’église se mettent à sonner.

Au début, une grande lumière arrive, rien ne semble se produire, aucune pensée dans mon esprit. Puis tout à coup ma plume se libère, les mots arrivent tous seuls sans que j’ai besoin de réfléchir.

Ils me disent :
«  Nous sommes là, mais tu ne nous vois pas. Nous sommes là pour te guider dans les enseignements de ta vie. Nous sommes là lorsque tu doutes, lorsque tu es triste, nous sommes là et t’envoyons tout notre amour. Nous sommes ta petite voix qui inspire ton intuition. Pour entrer en contact avec nous, il te suffit de rechercher le silence, dans la conscience de ta respiration et de ta lumière.
Nous sommes là dans ton coeur pour te guider dans tes actions, mais pour cela il faut que tu te connectes à ton coeur pour nous entendre et nous écouter.

Tu ne peux plus nous voir mais notre esprit est là, près de toi, en toi.  Notre esprit fait de toi ce que tu es aujourd’hui. Nous sommes là dans ton coeur. Nous savons que notre présence matérielle à manqué à ta vie. Ces moments passés ensemble, ces souvenirs sont à jamais gravés dans ta mémoire, mais aussi dans ton coeur. Et c’est ici que nous continuons à vivre.
Si nous sommes partis c’est que nous avions vécu tout ce que nous devions vivre sur terre. Si nous sommes partis brutalement, c’était pour te faire prendre conscience qu’il faut vivre pleinement sa vie, qu’il ne faut pas perdre son temps dans des futilités ou des causes inutiles, qu’il ne faut pas oublier de réaliser ses rêves avant qu’il ne soit trop tard. Nous savons que ce n’est pas facile, que tu cherches encore des réponses, que tu les cherches encore et encore pour comprendre le sens de la vie.

Et c’est très bien ainsi, car la vie n’est pas seulement une expérience matérielle, où il faut boire, travailler, manger, consommer, dormir… La vie est ce chemin propre à chacun pour s’interroger, avancer, chercher l’harmonie, l’amour, la beauté, la bonté, la paix.
Si tu deviens en écoutant ton coeur, tu apaiseras tes douleurs, mais aussi les nôtres, en faisant rayonner cette sérénité et cette continuité entre la Vie et la Mort. Il ne faut pas avoir peur de la mort, c’est juste le prolongement de la Vie. Si le corps se dissout, quand il a vécu ce qu’il avait à vivre, l’esprit est toujours là et continue d’accompagner les vivants. Nous avons cherché à faire de notre mieux pour élever notre conscience, celle des esprits et celle des vivants. Ne regrette pas notre départ, vit heureuse avec nous. Nous sommes dans ton coeur et dans tous les signes que tu perçois. Nous sommes tes guides. »

Hasard ou coincidence, mon week-end s’est poursuivit avec le film The Revenant. Et là aussi, plus que jamais il est question des esprits chers au héros, qui lui donnent la force d’avancer et d’accomplir des miracles.
Enfin, dimanche, nos pas nous ont guidés avec mon fils Quentin dans la petite église de Neydens. Nous voulions allumer une bougie pour sa mamie (c’est aujourd’hui la Fête des grands-mères)  mais faute de briquet, nous avons simplement eu une grosse pensée pour elle et lu la prière affichée sur le mur de l’église à coté de la Vierge Marie ( je précise ici que je ne suis pas croyante, mais j’entre régulièrement dans les églises pour me recueillir et me connecter à mes chers défunts). A la fin de la lecture, Quentin a perçu une lumière éblouissante, une sorte de flash et d’étourdissement et il s’est presque évanoui. J’étais derrière lui, heureusement pour le retenir.
Chacun inteprètera cela comme il le veut, mais nous y avons vu un signe de sa chère Mamie Myriam.

A la conférence de Stéphane Allix aux Rendez-vous d’Archamps, sont venus s’ajouter tous le week-end d’autres faits qui m’ont permis de comprendre un peu plus la place des morts dans notre vie, faire un peu plus la paix avec leur absence et quelque part ne plus craindre ma mort, tout en appréciant le beauté et le divin de la vie sur terre. Tout est ici et ce ne sera ni mieux, ni pire après, cela sera juste dans la continuité.

Je ne sais pas si ce partage d’expérience vous aura aidé à comprendre un petit peu, si vous avez lu jusque ici c’est que le sujet vous intéresse. Et si vous voulez en savoir un peu plus, je vous recommande cet interview de Stéphane Allix que j’ai trouvé sur le net.

N’hésitez pas à me laisser vos commentaires. Avec le coeur.

Les conseils d’un sommelier à la Cave de l’Atrium

Jean-Yves Jallais vous conseille à La Cave de l'Atrium


Sommelier de formation, Jean-Yves Jallais a débuté sa carrière comme sommelier dans des grandes maisons puis comme représentant en vin. Sa passion pour le vin et le partage l’a conduit  à ouvrir sa propre cave, la Cave de l’Atrium à Saint-Julien en Genevois en Novembre 2009.

Des grands noms aux étiquettes plus discrètes, il sélectionne pour ses clients une large gamme de vins fins et spiritueux et partage ses découvertes lors de soirées dégustations à thème.



Révéler des valeurs en devenir
Meilleur jeune sommelier du Languedoc-Roussillon, demi-finaliste meilleur jeune sommelier de France, Jean-Yves Jallais est tombé dans le flacon de bonne heure. Depuis il n’a cessé d’explorer les domaines viticoles en France et à l’étranger, à la découverte de vins de producteurs, de valeurs sûres en devenir, de vins de qualité à prix doux.

Les chaleureux rayonnages en pierre et bois de sa cave regorgent de références, plus de 1000 au total. Une sélection de grands millésimes de Bordeaux, Bourgogne ou Champagne côtoie une armagnathèque château de Laubade, une cave à Whisky single malt, une épicerie fine proposant foie gras, terrines et caviar français ou encore des accessoires autour du vin, verres et carafes.


Son tour du monde œnologique vous fera découvrir les vins étrangers, Italie, Espagne, Chili, Liban, Australie, Maroc,…et pour revenir en France, pour cet été, La Cave de L’Atrium propose une large sélection de vins rosés. De belles robes saumonées ou fruitées qui possèdent chacune leur caractère, des vins qui accompagnent les moments privilégiés à partager entres amis ou en famille.

La convivialité de l’échange autour du vin
En avril, sur le thème de la Bourgogne, en octobre, les vins de Bordeaux, en novembre les Champagnes, un samedi durant, Jean-Yves Jallais convie ses clients à venir déguster sa sélection sur un thème choisi. Ses cours d’œnologie et soirées accords mets et vins autour du foie gras et du caviar remportent également un franc succès.

« Le partage autour du vin et de la bonne chair est une occasion unique pour créer des liens entre amateurs. »

 Que ce soit pour un cadeau, pour se constituer une cave ou pour dénicher la bonne bouteille qui ravira vos invités, Jean-Yves Jallais vous conseille avec le sourire et la sympathie qui le caractérise. 




La Cave de l’Atrium - 4 Rue du Mail - 74160 Saint-Julien-en-Genevois 
www.cave-atrium.fr Tél : 04 57 43 24 14

Est-ce possible de travailler et d'être heureux en groupe ? par Bérénice Albertini

Travailler en groupe n’est pas toujours chose aisée : à la manière des sept nains ou des Schtroumpfs, il y a toujours une personne du groupe qui s’appelle grincheux ou professeur et qui peut vous faire autant rire qu’hérisser les poils. Je vous propose ici des points à mettre en relief pour soulager la pression et transformer cette expérience en un jeu d’échange, où parfois on perd et parfois on gagne.

"Les disputes sont saines et les relations n'ont pas à être lisses, l'important est qu'elles reposent sur un socle solide" R. Waldinger. 


Stade 1: comprendre l’intérêt de travailler en groupe

Les personnes isolées meurent plus vite. 
Vous connaissez l’adage “tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Robert Waldinger l’à confirmé dans son étude, il est nécessaire pour expérimenter la recette du bonheur de s’entourer car vivre seul est toxique. Les personnes de l’étude mourraient plus rapidement, problèmes de santé puis déclin des capacités cognitives. Comprendre que nous avons besoin les uns des autres et que ce sont nos échanges (et non l’argent ou le travail) qui nous rendent heureux est un premier pas.

Apporter autant de bienfait à l’un qu’à l’autre : produire des relations de qualité
Cela peut paraître évident mais c’est important de le souligner, s’entourer ne veut pas dire s’entourer d’une montagne de personnes. Pour avoir une relation d’échange saine il est essentiel d’y avoir placé un objectif de qualité ; un intérêt commun ou un échange qui apporte autant de bienfait à l’un qu’à l’autre. Tant qu’il y aura un déséquilibre dans les échanges, la co-création sera toujours bancale et le projet ou l’échange s’en retrouvera pauvre voire même échouera.

Bâtir des projets avec sa motivation et voir le long terme 
Dans mon expérience de gestionnaire de projets, je constate la puissance (et le succès) d’un projet lorsque les personnes contributrices ont choisi d’être ensemble, que la décision a été prise sans être imposée.

Mes tests de projet en agence 
Lorsque je travaillais en agence, je faisais des tests. Lorsque je donnais un travail à un créatif qui n’avait pas envie ou qui avait un trou dans son emploi du temps mais dont le thème ne correspondait pas à ce qu’il savait ou aimait faire, la qualité était de suite amoindrie. Par contre lorsqu’avec le même type de projet je lui donnais le choix de travailler sur un projet ou un autre, la qualité était tout de suite meilleure.
Mes diverses expériences de gestion de projet que ce soit en agence ou en bénévolat m’ont prouvé qu’il y avait rien de pire que de donner un projet à une personne qui allait partir ou n’était pas engagée. J’en conclus que voir l’implication long terme, voire même hors résultats en garanti le succès.


Stade 2 : exprimer ses besoins


Saviez-vous que le “tu” tues? Partir dans un travail collectif efficace signifie aussi savoir exprimer ses besoins. Un besoin non exprimé sera très probablement un besoin non assouvi et à la manière de grains de sables dans une pièce mécanique, va venir enrayer les rouages du projet.

Le “tu” tues, alors essayez le “je”
J’ai été confrontée il y a quelques semaines à de grandes difficultés relationnelles avec une personne d’un projet qui réunissait plus de 25 personnes. Après m’être sentie blessée, j’ai eu envie d’exprimer ma colère envers cette personne. Je ne l’ai pas fait et au lieu de ça lui ai demandé ce qui n’allait pas en essayant d’appliquer de la compassion. J’ai ensuite réfléchi de mon côté au pourquoi de ma colère.

N’étant pas un moine tibétain, je vous confirme que la tâche n’a pas été aisée mais.. quel résultat !

J’ai compris que mon besoin c’était de résoudre un dilemme administratif et que la personne en face avait besoin que l’on s’occupe d’elle ! Résultat : la personne en face apaisée et prête à solutionner le dilemme !

Je constate que faire preuve de compassion naturelle (que nous avons tous) sans leur faire de chantage avec le “tu”, fonctionne. La personne colérique que j’avais en face de moi avait en fait besoin d’être écoutée. Une fois que j’ai pu écouter son souci, lui expliquer mes limites, et lui montrer que je respectais ses besoins, elle s’est excusée et a mis en marche des solutions pratiques pour m’aider à résoudre mon problème.

Éviter l’interprétation , pratiquer l’expression du besoin 
Au départ, j’ai interprété son acte en une action qui était réalisée contre moi. Je n’avais simplement pas compris son besoin. Un retard de trente minutes pour une personne ayant besoin que son temps soit respecté peut sonner comme une insulte. Une personne qui a besoin d’attention sera ravie de recevoir un mot dans sa boite aux lettres.
Finalement, une goutte dans l’océan pour vous sera finalement un filet d’eau d’une rivière en sécheresse :)


Stade 3 : s’autoriser la non perfection et accepter que les dos d’âne sont en fait des accélérateurs de bonheur. 

A une des phases du projet avec la personne colérique citée en exemple, j’avais accepté de ne pas résoudre immédiatement la situation, voire même que j’avais échoué.

S’autoriser les échecs pour réussir dans le long terme. 
Du moment que je me suis donnée l’autorisation de ne pas réussir à tout prix, la situation s’est débloquée. J’avais tout de même pris soin de signifier à cette personne mes limites. Finalement, je constate que j’ai fait un mélange entre de la fermeté (=quel est mon besoin le plus primaire, celui qui doit être respecté), et de la bienveillance (=comprendre le besoin de l’autre et voir comment je peux contribuer à atteindre cet objectif).



Si je le transpose à un travail d’équipe, cela signifie que ce qui est important c’est la manière d’y arriver plutôt que le résultat
A chaque changement d’équipe en entreprise, à chaque binôme créé suite à des difficultés, à chaque crise avec son conjoint, ce qui vient renforcer la relation c’est la manière dont on a pris les bosses et les virages dangereux. Pas vraiment le résultat, même si il y contribue. 

Je constate que plus le projet/l’étape à passer est difficile, plus la cohésion entre les personnes est forte et rend le projet/l’étape suivante plus facile à mettre en place. Chacun à compris les limites de l’autre, et peut se rendre compte du soutien qu’il à besoin à un moment donné. Un peu comme un jeu : parfois on gagne, parfois on perd, mais ce qu’on en retient c’est l’échange bienveillant que l’on peut en retirer.

« Le travail individuel permet de gagner un match mais c’est l’esprit d’équipe et l’intelligence collective qui permet de gagner la coupe du monde. »
Aimé Jacquet, ancien joueur et entraîneur international français de football



Ces témoignages sont basés sur mon expérience personnelle et mes lectures ainsi que l'interprétation que j’en fait. Elles n’engagent donc que moi.
(Source Images: pixabay.com)


Retrouvez Bérénice Albertini, blogueuse et
professionnel du web
 sur son blog : www.mysimplelife.fr
 sur son site pro : www.studiopaon.com