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Une vie plus légère : accepter l'imperfection par Bérénice Albertini


Le petit-déjeuner au lit fera t'il plaisir à celui qui reçoit ou celui qui offre ?
Il était une fois une jeune fille qui avait besoin d'ordre dans sa vie. Elle essayait de faire plaisir à son entourage par tous les moyens et semblait d'un point de vue extérieur très heureuse. La motivation de cette attitude : la peur du rejet ou de l'abandon par l'autre.

Ce préambule c'est un résumé simpliste de la manière que j'avais de vivre ma vie. Avant.
Je vous propose un retour sur les 3 histoires que je me racontais dans un monde parfait, et comment j’arrive maintenant à réagir en accord avec moi même et avec respect pour les autres.

L’histoire imaginée numéro 1 
Je devine les besoins des autres et je rend leur vie facile, ils seront toujours heureux et cela m’évitera de me confronter à un refus ou à un reproche.
Pour mieux vivre : j’arrête de me raconter des histoires et comprendre ce dont j’ai vraiment besoin. Ce qui ne m’empêche pas de respecter aussi le besoin de l'autre, si tenté qu'il soit exprimé.

Par exemple :

  • Je m’autorise à lire un livre au lieu de faire une machine ou autre corvée
  • J’ai des problèmes digestifs et besoin de contribuer à préserver la nature : j’achète des produits bio et je demande à mon mari de faire de même
  • Je souhaite un équilibre entre corvées et créativité : je met en place un partage équitable des tâches ménagères.


Faire de l'ordre et laisser place à la créativité...

L’histoire imaginée numéro 2 : 
En exprimant mon émotion à l’autre, je vais pouvoir résoudre mon problème.
Pour mieux vivre : Je me concentrer sur le problème à résoudre plutôt que ce que je ressens. J’utilise mes émotions comme sonnette d’alarme et non comme moteur.

Par exemple : Je suis en phase d’effectuer un déménagement de région de plus de 300km. Même si cela ne changera en rien mon service à mes clients existants, j'ai eu au départ peur de leurs réactions.
Au lieu de leur exprimer mon émotion face à cette situation, j’ai réfléchi. J’ai peur, et … comment je peux solutionner ce problème ?
Par exemple : pour les contrats en cours j’organise des venues régulières puisque de toutes manières une partie de ma famille et amis sont dans la région. Pour les nouveaux contrats je propose du tout Skype pour le travail à distance et organise des allées et venues pour ceux qui souhaitent quand même garder le face à face.
Mon émotion ici est positive car même si inconfortable, elle me permet de réfléchir à des solutions à mettre en place, et une stabilité à retrouver.

Trop d'amour et d'attentions tuent l'amour


L’histoire imaginée numéro 3 : 
Mon entourage, même proche, ne s'énerve jamais car je m'exprime toujours avec justesse et eux aussi.
Pour mieux vivre : je demande à l'autre d'exprimer son besoin plutôt que de me l’imaginer et faire une montagne de suppositions (voire culpabiliser).
Par exemple :  je suis en voiture avec plusieurs autres personnes et il est convenu que si la personne qui conduit est fatiguée, les autres la remplacerons.
Avant, j’aurai demandé tout le temps comment la personne se sent, me sentant responsable de son bien être, puis je l’aurais forcée à prendre sa place malgré ma fatigue.
Maintenant, je comprend que l'autre n'est pas responsable de mon état de fatigue et inversement.
La règle a été annoncée, la personne si elle se sent fatiguée, doit s’arrêter. Évidemment si je vois des signes évident de fatigue je lui propose, mais une fois suffit.

Bien que ce chemin se fasse pas à pas, je me sens désormais bien partout, du moment que les limites sont posées. J'accepte aussi des moments d'inconfort où je n'arrive pas à me faire plaisir ou répondre à mes besoins et le prend comme une expérience pour la prochaine fois ! Mais alors… c’est ça vieillir ? ( La sagesse vient avec l'âge et l'expérience Bérénice, lui dit Pascale ;-)

Et vous, vous avez eu des expériences similaires, des suggestions pour d’autres réactions que celles que je met en place ?


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Faire accepter un changement à son entourage, les scénarios possibles par Bérénice Albertini


J’ai récemment regardé ce documentaire sur un Youtubeur anglais Tyler oakley “Snervous Tyler Oakley” dans lequel il montre l’envers du décors de sa tournée d’humoriste mais aussi comment il a dû faire face à la réaction de son père quand il lui a dis qu’il était gay. Sans pour autant faire face à des changements aussi difficiles à communiquer, il nous arrive à tous de passer par des étapes qui ne sont pas comprises par notre entourage. Que ce soit l’envie de ne pas avoir d’enfants, le besoin de changer de boulot (ou de démissionner), ou tout simplement de changer une routine.

Comment faire accepter le changement à son entourage (pro ou perso) ? Passage en revue de 4 scénarios. 



Scénario 1: mon entourage refuse ce changement
“J’ai envie de te crier dessus!” ou “J’ai envie de pleurer tellement ça me rend triste”
Lorsque j’étais salariée j’ai été amenée à la fois à démissionner, puis à négocier un licenciement. Dans les deux cas c’était un choix de mon fait, qui n’a soit pas été du goût de mon entourage, soit de ma hiérarchie.
J’étais triste de démissionner, car j’avais trouvé mieux ailleurs mais j’allais quitter le meilleur Directeur de toute ma carrière en tant qu’employée ( je suis maintenant à mon compte).
En revanche dans le cas où j’ai demandé un licenciement, cela ne s’est pas du tout bien passé : ma hiérarchie n’acceptait pas pour moi ce qu’elle avait permis à d’autres. Quelle injustice !
Les résultats ? A part une blessure que je m’infligeait à moi même dans les deux cas, rien n’a changé : j’ai quand même obtenu ce que j’étais venu chercher !

Est-ce possible de travailler et d'être heureux en groupe ? par Bérénice Albertini

Travailler en groupe n’est pas toujours chose aisée : à la manière des sept nains ou des Schtroumpfs, il y a toujours une personne du groupe qui s’appelle grincheux ou professeur et qui peut vous faire autant rire qu’hérisser les poils. Je vous propose ici des points à mettre en relief pour soulager la pression et transformer cette expérience en un jeu d’échange, où parfois on perd et parfois on gagne.

"Les disputes sont saines et les relations n'ont pas à être lisses, l'important est qu'elles reposent sur un socle solide" R. Waldinger. 


Stade 1: comprendre l’intérêt de travailler en groupe

Les personnes isolées meurent plus vite. 
Vous connaissez l’adage “tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Robert Waldinger l’à confirmé dans son étude, il est nécessaire pour expérimenter la recette du bonheur de s’entourer car vivre seul est toxique. Les personnes de l’étude mourraient plus rapidement, problèmes de santé puis déclin des capacités cognitives. Comprendre que nous avons besoin les uns des autres et que ce sont nos échanges (et non l’argent ou le travail) qui nous rendent heureux est un premier pas.

Apporter autant de bienfait à l’un qu’à l’autre : produire des relations de qualité
Cela peut paraître évident mais c’est important de le souligner, s’entourer ne veut pas dire s’entourer d’une montagne de personnes. Pour avoir une relation d’échange saine il est essentiel d’y avoir placé un objectif de qualité ; un intérêt commun ou un échange qui apporte autant de bienfait à l’un qu’à l’autre. Tant qu’il y aura un déséquilibre dans les échanges, la co-création sera toujours bancale et le projet ou l’échange s’en retrouvera pauvre voire même échouera.

Bâtir des projets avec sa motivation et voir le long terme 
Dans mon expérience de gestionnaire de projets, je constate la puissance (et le succès) d’un projet lorsque les personnes contributrices ont choisi d’être ensemble, que la décision a été prise sans être imposée.

Mes tests de projet en agence 
Lorsque je travaillais en agence, je faisais des tests. Lorsque je donnais un travail à un créatif qui n’avait pas envie ou qui avait un trou dans son emploi du temps mais dont le thème ne correspondait pas à ce qu’il savait ou aimait faire, la qualité était de suite amoindrie. Par contre lorsqu’avec le même type de projet je lui donnais le choix de travailler sur un projet ou un autre, la qualité était tout de suite meilleure.
Mes diverses expériences de gestion de projet que ce soit en agence ou en bénévolat m’ont prouvé qu’il y avait rien de pire que de donner un projet à une personne qui allait partir ou n’était pas engagée. J’en conclus que voir l’implication long terme, voire même hors résultats en garanti le succès.


Stade 2 : exprimer ses besoins


Saviez-vous que le “tu” tues? Partir dans un travail collectif efficace signifie aussi savoir exprimer ses besoins. Un besoin non exprimé sera très probablement un besoin non assouvi et à la manière de grains de sables dans une pièce mécanique, va venir enrayer les rouages du projet.

Le “tu” tues, alors essayez le “je”
J’ai été confrontée il y a quelques semaines à de grandes difficultés relationnelles avec une personne d’un projet qui réunissait plus de 25 personnes. Après m’être sentie blessée, j’ai eu envie d’exprimer ma colère envers cette personne. Je ne l’ai pas fait et au lieu de ça lui ai demandé ce qui n’allait pas en essayant d’appliquer de la compassion. J’ai ensuite réfléchi de mon côté au pourquoi de ma colère.

N’étant pas un moine tibétain, je vous confirme que la tâche n’a pas été aisée mais.. quel résultat !

J’ai compris que mon besoin c’était de résoudre un dilemme administratif et que la personne en face avait besoin que l’on s’occupe d’elle ! Résultat : la personne en face apaisée et prête à solutionner le dilemme !

Je constate que faire preuve de compassion naturelle (que nous avons tous) sans leur faire de chantage avec le “tu”, fonctionne. La personne colérique que j’avais en face de moi avait en fait besoin d’être écoutée. Une fois que j’ai pu écouter son souci, lui expliquer mes limites, et lui montrer que je respectais ses besoins, elle s’est excusée et a mis en marche des solutions pratiques pour m’aider à résoudre mon problème.

Éviter l’interprétation , pratiquer l’expression du besoin 
Au départ, j’ai interprété son acte en une action qui était réalisée contre moi. Je n’avais simplement pas compris son besoin. Un retard de trente minutes pour une personne ayant besoin que son temps soit respecté peut sonner comme une insulte. Une personne qui a besoin d’attention sera ravie de recevoir un mot dans sa boite aux lettres.
Finalement, une goutte dans l’océan pour vous sera finalement un filet d’eau d’une rivière en sécheresse :)


Stade 3 : s’autoriser la non perfection et accepter que les dos d’âne sont en fait des accélérateurs de bonheur. 

A une des phases du projet avec la personne colérique citée en exemple, j’avais accepté de ne pas résoudre immédiatement la situation, voire même que j’avais échoué.

S’autoriser les échecs pour réussir dans le long terme. 
Du moment que je me suis donnée l’autorisation de ne pas réussir à tout prix, la situation s’est débloquée. J’avais tout de même pris soin de signifier à cette personne mes limites. Finalement, je constate que j’ai fait un mélange entre de la fermeté (=quel est mon besoin le plus primaire, celui qui doit être respecté), et de la bienveillance (=comprendre le besoin de l’autre et voir comment je peux contribuer à atteindre cet objectif).



Si je le transpose à un travail d’équipe, cela signifie que ce qui est important c’est la manière d’y arriver plutôt que le résultat
A chaque changement d’équipe en entreprise, à chaque binôme créé suite à des difficultés, à chaque crise avec son conjoint, ce qui vient renforcer la relation c’est la manière dont on a pris les bosses et les virages dangereux. Pas vraiment le résultat, même si il y contribue. 

Je constate que plus le projet/l’étape à passer est difficile, plus la cohésion entre les personnes est forte et rend le projet/l’étape suivante plus facile à mettre en place. Chacun à compris les limites de l’autre, et peut se rendre compte du soutien qu’il à besoin à un moment donné. Un peu comme un jeu : parfois on gagne, parfois on perd, mais ce qu’on en retient c’est l’échange bienveillant que l’on peut en retirer.

« Le travail individuel permet de gagner un match mais c’est l’esprit d’équipe et l’intelligence collective qui permet de gagner la coupe du monde. »
Aimé Jacquet, ancien joueur et entraîneur international français de football



Ces témoignages sont basés sur mon expérience personnelle et mes lectures ainsi que l'interprétation que j’en fait. Elles n’engagent donc que moi.
(Source Images: pixabay.com)


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3 techniques pour prendre les bonnes décisions par Bérénice Albertini



Prendre un décision, un coup de poker ? 

Nous vivons dans un monde de bisounours ou tout va comme sur des roulettes. Nous savons toujours ce qui est le mieux pour nous. Jamais de doute ou de regret ? Non, je n’y crois pas. 

En revanche, je crois qu’on peut avoir accès à plus que ce que l'on croit. Et parfois la raison l’emporte sur le coeur et y sème un peu de culpabilité ou de peur. Étudier, raisonner et comparer sont aussi importants pour le coeur que pour le mental. Être cartésien et avoir du coeur sont tout à fait compatibles à mon sens.

J’ai repéré 3 techniques qui m’aident à prendre les bonnes décisions, de la technique la plus simple à la plus compliquée.



  • 1. Écouter son corps: un exercice de sophrologie

Prendre les bonnes décisions c’est d’abord s’écouter car le corps répond à nos besoins primaires. sophrologie vient du grec sôphrôn, qui signifie “sensé*.  Selon la définition du Larousse la sophrologie c’est une “méthode fondée sur l'hypnose et la relaxation, utilisée en thérapeutique et pour la préparation à l'accouchement”.

A Valleiry, j’ai appris pendant trois ans aux côtés de Martine Rottoli et ses enseignements m’aident au quotidien car je peux m’y fier lorsque j’ai du mal à reconnecter avec mon corps et apaiser mon cerveau.

Voici un exercice qui me permet de me concentrer, soit à bien commencer ma journée, soit lorsque mon cerveau s’emballe et que j’ai besoin de me poser :

  1. Mettez vous sur une chaise ou un bord de canapé, pied au sol, mains le long du corps, dos droit 
  2. Fermez les yeux
  3. Faites 3 grandes respirations ventrales, de manière la plus calme possible
  4. De haut en bas, en continuant de respirer calmement, prenez conscience de votre tête, de votre cou, de leur tension - et relâchez vous
  5. Suivez le même principe depuis le haut jusqu’au bas du corps: 
  6. Continuez de constater, sans jugement, la raideur ou la souplesse vos épaules, de votre bras gauche, puis droit
  7. Faites pareil pour votre ventre, etc.. jusqu’au pieds
  8. Si vous avez le temps ou l’envie vous pouvez remonter : des pieds vous remontez jusqu’à la tête 
  9. Refaites 3 respirations calme et ouvrez les yeux ! Vous devriez vous sentir recentré ! 


  • 2. Lire la théorie et expérimenter en pratique : livres et ateliers

Je lis énormément sur le développement personnel et de là je vous conseille trois auteurs et conférenciers :


  1. L’atelier (en anglais) de la psychologue et coach Hiba Giacoletto. Hiba propose un outil, une “matrix” sur le déblocage des situations. Je m’en suis déjà servi et même si l’outil n’est pas une baguette magique, il permet de prendre conscience de ce qui est vraiment important. J’ai constaté que si je sûre de mes valeurs, la décision​ ou le choix que je fais "coule de source". ​
  2. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi même de Lise Bourbeau.Comprendre comment son corps réagit par rapport à une théorie de la blessure décrite par Lise, le livre contient aussi des explications d’autres cas pratiques. 
  3. La discipline positive, de Jane Nelsen, Béatrice Sabate. Ce livre m’a été conseillé à maintes reprises et je n’ai pas encore eu le temps de vraiment m’y pencher. En le feuilletant j’ai déjà pu constater des manières de résoudre , voire même d’anticiper les conflits avec les enfants qui me paraissent être du domaine du vital !





  • 3. Faire confiance à son intuition : c’est du poker !

La dernière étape est selon moi la plus complexe car c’est une expertise de symbiose entre la première et la seconde : faire la différence entre le mental, la réaction du corps, et l'intuition profonde. Un peu comme à un partie de poker, savoir analyser, mais aussi prendre des risques.

Un seul conseil que j’applique à ma propre situation : je teste, j’ai une attitude bienveillante envers moi-même, et au bout du compte, j’ai confiance que la vie est sacrément bien faite.

“Hésiter, c’est déjà prendre une décision.”- Stanislaw Jerzy Lec. 

Si vous avez des requêtes spécifiques vous pouvez contacter GENEVOIS Styles ou moi-même sur berenice (at) my simplelife.fr.


Crédit Photos : Unsplash, stocksnap.io




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3 trucs rapides pour trouver la beauté près de chez vous par Bérénice Albertini

Après les événements tragiques de ces dernières semaines et la COP21, les médias nous inondent d’informations positives et de messages d’espoir. Et ça fait du bien ! La bonté sauvera le monde, la beauté de la vie humaine, du geste humain aussi. 

Mais une question me taraude alors : la beauté peut-elle être partout ? Car si j’en crois Coco Chanel, « la beauté commence au moment où vous décidez d’être vous-même ». Ok, mais comment ça se passe quand on n’est pas bien et qu’on voit tout en noir ?



La beauté : c’est partout et tout le temps ? 

Alors non, la beauté n’est pas partout, il faut la chercher, et parfois aller à contre-courant.
Récemment, j’ai perdu deux êtres chers. Le deuil peut faire voir la vie en noir. Malgré tout la vie continue, avec ou sans positivisme, mais le souci, c’est que le positivisme à tout va c’est contre-productif. Passé donc cette phase de deuil, comment se connecter au plaisir et à la satisfaction du « beau », du « bon » ? 
Je dirais, revenir à l’essentiel ou ce qu’on peut appeler les « petits bonheurs de la vie » : un mot doux, un sourire, un coup de pied dans un ballon, un joli paysage. Tout ça est bien philosophe, mais si j’en crois la définition de Wikipedia, le beau c’est « [...] la caractéristique d'une chose qui au travers d'une expérience sensorielle (perception) ou intellectuelle procure une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction ; en ce sens, la beauté provient par exemple de manifestations telles que la forme, l'aspect visuel, le mouvement, le son. » 

Contempler la beauté naturelle...

Et le bon, selon Rudolf Steiner : « ce qu'on a reconnu comme juste et qu'on exécute avec amour ». Alors j’en conclus qu’on peut aussi trouver le beau et le bon autant avec des biens matériels, une peinture, un habit, qu’avec ce qui nous procure de la satisfaction, un paysage, un sourire, une émotion en lien avec l’amour. 
Sans plus attendre, voici mes 3 trucs pour voir de la beauté près de chez vous, facilement. 
Je tiens à préciser que ces conseils me viennent suite à mon expérience personnelle. Ils n’engagent donc que moi.

  • Truc 1: J’identifie ce qui est important pour moi de solutionner, mais je me POSE d’abord

Je n’arrive pas à solutionner ce problème (ou je suis contrariée) et la situation commence à me stresser sérieusement; je sens mon corps qui se crispe, la tension dans les épaules, voire dans mes mâchoires, qui monte. Impossible pour moi dans ces moments là de voir le bonheur. Dès que je sens cette tension qui semble ne pas partir, j’applique le principe de base de la sophro (merci Martine Rottoli, sophrologue) :

  1. je décroise les jambes, pose mes deux pieds bien à plat au sol
  2. je pose mes bras sur mes cuisses
  3. je fais 3 respirations bien amples avec le bas du ventre
  4. si ça ne me calme pas je vais faire un tour de 3 minutes dehors, je marche et j’observe la nature, ça à le don de me calmer.


  • Truc 2: Reconnaître la situation qui va me fait du bien et installer une ROUTINE du “beau”

Pendant plus de 8 ans il m’est arrivé de faire 2h de voiture par jour, pour un trajet de 20 kilomètres. C’est frustrant. Beaucoup d’entre vous qui lisez ces lignes peuvent compatir. Ceci étant, pendant tout ce temps, je pouvais apprécier le paysage, mais il suffisait que je le regarde, je ne le faisais pas. Une fois que j’ai pris conscience de cet état, j’ai pu instaurer un rituel, je me mettais en mode manuel et je me concentrais sur ma musique préférée, et les endroits de la route que j'affectionnais particulièrement : une colline de vignes, un virage qui laisse découvrir la montagne, une route sinueuse, bref des petits moments. Aujourd’hui c’est devenu un réflexe même si ne fais plus 2h de route par jour.




  • Truc 3: Partager mon émotion à mon entourage, et plus précisément aux personnes ENTHOUSIASTES

Avez-vous remarqué comme certaines personnes de votre entourage sont négatives ? d’autres au contraire toujours de bonne humeur ? Pour voir le bon, c’est donc plus facile de communiquer ces petits bonheurs à ces personnes. Et si ils sont enthousiastes ils auront tendance à amplifier, ce qui fait du bien. Nous en parlions récemment avec des amies, c’est malheureusement encré dans notre culture française de voir d’abord le “mal” (d’ailleurs combien d’entre nous disent “c’est pas si mal” pour que c’est juste BIEN, voir très bien !). Une façon de se protéger ? Oui mais de quoi? Quoi qu’il en soit je vous invite à vous entourer de personnes qui vous font voir la vie en rose. Comme cette étudiante dans le cadre d’un projet de recherche. Regardez comme c’est simple…




J’en conclus que pour trouver de la beauté, il faut fuir le parfait et se reconnecter au besoin. 
J’aime beaucoup cette notion que Pierre Rahbi, dans le film « En quête de sens », donne de la modération élégante. L’excès n’est plus sexy, la modération devient chic. Et tout ça me va car il n’y a rien de plus beau que l’infiniment petit. 


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