Sting, retour aux origines avec les tubes de The Police toujours transcendants

Sting avec ses musiciens, sa tournée 2015 est un festival des tubes de Police revisités

Avec sa barbe  à mi-chemin entre le hispter et l'homme nature renouant avec ses origines, c'est dans un style vintage cool que Sting fait cette année une tournée Best of, avec une halte à Guitare en Scène, pour un concert presque intimiste, mais non moins transcendant, en marge des grands festival de l'été.

Origines il en était justement question ce soir là, car c'est un festival de tubes des premières années de The Police que Sting allait nous offrir pour cette troisième soirée du festival Guitare en Scène 2015. Ambiance torride, orageuse, électrique. Des nuages peut être, mais nulle goutte de pluie pour rafraichir l'atmosphère qui avait encore gagné quelques degrés depuis le concert de Mark Knopfler, deux jours auparavant.

La barbe est à la mode avec The Wanton Bishop programmé avant Sting

Etait-ce la barbe mystique et virile, la voix grave et sensuelle de Sting, la guitare qui vibre et le clavier qui pleure, en tous les cas dès les premières notes de If I Ever Lose My Faith In You, la foule entrait en transe pour ne plus en sortir pendant une heure trente.  Preuve que le chanteur et son public était sur la même longue d'onde, avec la même intention, la même foi, d'une seule et même voix, les paroles, les refrains dans les têtes depuis quarante ans étaient repris à l'unisson.

Avec Every Little Thing She Does Is Magic, l'ambiance montait encore d'un cran et frôlait l'hystérie collective tandis que l'Englishman in Saint-Julien exprimait son bonheur d'être ici accueilli par un tel public. Bonheur partagé sur So Lonely qui allait faire chavirer la foule. Loin d'être seul, Sting était rejoint par 5 000 fans vibrant comme un seul homme dans la fournaise du chapiteau au bord de l'implosion.

Ambiance magique pour un concert d'anthologie !

Heavy Cloud no rain, toujours pas de pluie salvatrice et un titre comme tant d'autres dont le message faisait écho avec l'ambiance et les vibrations du public. Avec Walking on the Moon, nous décollions pour une autre dimension, avant que Message in the Bottle nous emporte dans une succession des tubes planétaires des débuts de The Police, De Do Do Do, De Da Da Da, Roxane puis sur Every Breath you Take, chacun  reprenait son souffle avant un final en apothéose sur Next to you, au cours duquel Sting et ses fans semblaient de jamais avoir été aussi proche.

Autant de tubes qui nous ont ramené presque 40 ans en arrière, autant de chansons dont les paroles et les musiques intemporelles toujours d'actualité semblent pour certaines avoir été écrite comme des rêves prémonitoires par le chanteur engagé. Car Sting superstar est aussi un maître dont le mode de vie lui a certainement permis de conserver son aura, un charisme et une fraîcheur authentique, à la mesure de ses engagements pour la défense des droits de l'homme et de la nature.

Sting co-auteur avec Mark Knopfler de Money for Nothing, réunis tous les deux sur l'affiche de Guitare en Scène 2015.


Aucun commentaire